195 - Octobre 2004

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Dicause des Sarpettes.

Bauce: petit quartier coincé entre la Sambre et la chaussée de Charleroi aux confins du village et qui ne compte que quelques dizaines de maisons.Comment un si petit nombre d'habitants osent-ils entreprendre un évènement aussi lourd qu'une kermesse de quartier alors que les deux grosses kermesses de village ont disparu du calendrier malonnois?
Réponse: un comité réduit qui compense la quantité par la qualité de ses membres et qui conjugue la générosité avec la détermination.
Premier atout de la fête: le 1er bataillon d'Austerlitz de Vitrival qui participe depuis plusieurs années et ouvre la fête en défilant avec ses fifres et ses tambours, ses drapeaux et ses uniformes colorés en faisant sortir les gens et les rassemblant auprès des chapiteaux et des tentes dressées dans la rue.
Deuxième atout: l'Harmonie Royale Ouvrière de Malonne, elle aussi toujours présente et qui anime joyeusement l'apéritif prolongé offert généreusement par le comité.
Trosième atout: l'ambiance joyeuse et bon enfant qui règne tout au long de la journée.
Cette année, après le défilé du bataillon d'Austerlitz, une messe a été célébrée par Mr l'Abbé Sylvain Ikatenia. Elle ouvrait officiellement la kermesse. A la fin de celle-ci, le comité a fêté et fleuri un couple du quartier, Monsieur et Mme Roncali-Castelli qui vient de célébrer ses noces d'Or.
Pendant que l'Harmonie commençait son concert, de charmantes hôtesses circulaient dans l'assistance avec un apéritif généreux et gratuit qui a duré tout le temps du concert.
Les estomacs criant famine, un dîner barbecue a été servi sous les longues tentes et s'est prolongé bien tard dans l'après-midi jusqu'à épuisement des stocks.
Encore un grand bravo à Mimie et à son équipe qui a été récompensée par un magnifique soleil si rare en cette fin d'été.

R. Legrain


Concert Votano

Pour l'ouverture officielle de l 'année de son centenaire, les " Vrais amis " ont choisi d'inviter le groupe instrumental Votano pour une soirée musicale le dimanche 11 septembre .
Contrairement à ce que l'on pourrait penser, l'ensemble Votano ne vient pas d'Italie mais est constitué de musiciens qui proviennent en grande partie de la région de la Basse-Sambre et a son centre à Tamines .
Son directeur artistique s'appelle Giovanni Votano et est directeur de l'académie de musique de Tamines et professeur de clarinette au Conservatoire de musique de Mons . En 1979, il a lancé un ensemble de clarinettes qui a rapidement connu un grand succès. Petit à petit, ce groupe s'est enrichi d'autres instruments pour former aujourd'hui un ensemble de 70 musiciens dont une majorité de jeunes formés dans les académies dirigées par Monsieur Votano et encadrés par des solistes chevronnés.
C'est un orchestre d'harmonie reconnu par les tournées " Arts et vie " et qui a reçu un classement de division d'honneur, le plus élevé dans cette catégorie.
Sa renomée dépasse largement nos frontières puisque l'ensemble a effectué des tournées au Canada et en Italie.
C'est donc cette excellente harmonie qui , en collaboration avec l'Harmonie Ouvrière de Malonne, a ouvert la célébration du centenaire des " Vrais Amis "
Giovanni Votano et son ensemble instrumental ont interprété une douzaine d'oeuvres diverses allant du classique " Boléro " de Ravel au jazz de Naohiro Iwai en passant par quelques belles mélodies de Morricone.
Le nombreux public a manifesté sa satisfaction par de longs applaudissements répétés. Il a admiré la justesse des exécutions, la qualité des solistes et la jeunesse de l'orchestre qui promet des lendemains encore meilleurs.
Dans son allocution, Monsieur Philippe Moriamé, au nom des " Vrais amis " a félicité et remercié l'ensemble instrumental qui a si brillamment ouvert sa saison théâtrale. Il en a profité pour détailler le programme de celle-ci et nous mettre l'eau à la bouche. Nous pouvons être sûrs que la saison 2004-2005 ne sera pas triste pour les "Vrais amis " et son public malonnois .

R. Legrain .


JOURNEE DU PATRIMOINE .

La ferme de Reumont .
Les journées du patrimoine des 11 et 12 septembre 2004 consacrées aux réaffectations ont doublement concerné le village de Malonne . En effet, dans la liste des bâtiments réaffectés, on signalait le site de St-Berthuin ( abbaye devenue école) et la ferme de Reumont ( ferme transformée en gîte ).
Lorsque au VII e siècle, Saint Berthuin est arrivé à Malonne, il a reçu des divers seigneurs francs de l'époque cinq métairies dont celle de Reumont ( voir vitrail dans la chapelle de l'Institut et les cinq clochers de l'église abbatiale de Malonne .
Tout au long de l'histoire, la ferme de Reumont est une des rares fermes de Wallonie à n'avoir jamais cessé ses activités quels que soient les envahisseurs ( voir document " Journées du Patrimoine " par les élèves de 1ère C de l'Institut St-Berthuin )
Pour les propriétaires actuels de la ferme, Monsieur et Mme Marot-Dardenne, il n'était plus possible de vivre de l'exploitation des terres comme c'est le cas pour les trop petites exploitations d'aujourd'hui. C'est pourquoi, ils ont décidé de diversifier leurs activités;culture, élevage de canards et gavage, fabrication de produits dérivés(magrets, pâtés de toutes sortes,foie gras) et ouverture d'un gîte à la ferme, activités qui connaissent déjà un très gros succès.Notons que tous ces produits sont vendus à la ferme .
Ils ont donc profité de la journée du 12 septembre pour ouvrir la ferme au grand public qui a répondu nombreux à cette invitation. Des guides attendaient les visiteurs pour faire un petit tour dans et hors de la ferme . A entendre les diverses réflexions à la fin de la visite, ils ont été agréablement surpris par la beauté des lieux et en particulier par les pièces réservées aux clients du gîte qui trouvent confort et calme pour leur séjour à la ferme .
Quelques artisans locaux avaient été invités à montrer leurs talents en action: une peintre sur porcelaine(Lyne Dejaie), un sculpteur sur bois ( Daniel Rousselet), des peintres (Guy Alexandre et Anne-Renée Anciaux) des dentelières ( Thérèse Dardenne et Marie Frippiat, des artistes en vannerie( Odette Houbion et Agnès Dardenne ). Chantal Brosteau a animé un atelier d'impression de gravures qui a connu un franc succès tandis que le jeune Maxime Lebeau agrémentait le tout avec son accordéon .Dans la cour, les jeunes et les moins jeunes visitaient les étables et la basse-cour et suprême récompense, une promenade en char à bancs tiré par les chevaux de la ferme .
Dans la très belle grange à la magnifique charpente, les propriétaires avaient installé de longues tables où les visiteurs ont pu déguster les spécialités de la maison tout en goûtant au vin et à la bière de Malonne dont la toute nouvelle Gribousine ( à boire avec modération).
Ce fut une magnifique journée de découvertes pour un grand nombre de malonnois. Malonne Première félicite Benoît et Catou pour cette excellente initiative et leur souhaite plein succès dans leurs entreprises.

R. Legrain


Journées du Patrimoine - L'abbaye de Malonne


Abbaye du VIIème au XVIIIème, Institut Saint-Berthuin dès 1841 (primaire, secondaire et supérieur), l'abbaye de Malonne entre dans le XXIème siècle avec une nouvelle orientation. Si les écoles continuent à se développer sur leurs sites propres, les anciens bâtiments, groupés autour de la cour d'honneur, retrouvent de nouvelles af-fectations et de nouveaux locataires qui permettront aux Frères des Écoles Chrétiennes, propriétaires de lieux de maintenir ce patrimoine en bon état.

Aujourd'hui, pas moins de 18 locataires occupent ces vénérables locaux. Leurs objectifs sont variés: des asso-ciations à but culturel, bien connues de Malonnois tel le CHAM (Cercle d'Histoire et d'Archéologie de Malonne), la Société "Les vrais amis" qui anime régulièrement nos soirées théâtrales et qui fête son centenaire cette année, "L'aumônière", le "Cercle de Bridge" autrefois installé à Namur; des petites entreprises: la "Brasserie de Ma-lonne" qui a lancé à cette occasion la "Gribousine" la dernière bière de Wallonie et de Malonne, l'agence immo-bilière ERA, le BSC (Belgian Service Club - des retraités actifs qui offrent aux jeunes, aux PME, aux associa-tions et institutions le savoir-faire inexploité des Aînés; mais encore des personnes malonnoises ou non qui oc-cupent les plus jeunes dans des stages de poterie ou des activités ludiques pendant les vacances et enfin l'École de Kinésiologie du Namurois...

Le thème des Journées du Patrimoine 2004 étant la Réaffectation du Patrimoine, l'occasion était belle de donner lapossibilité à tous de se présenter. Sur le week-end, plus de 500 personnes ont rencontré la plupart de ces locataires, de déguster quelques produits de notre terroir ou de suivre une visite guidée des anciens bâtiments groupés autour de ce magnifique cloître rénové. L'occasion était belle de montrer à tous les visiteurs et de leur faire comprendre que l'objectif premier de tout ceci reste la sauvegarde d'un patrimoine important pour la com-munauté malonnoise.

 

 

 

 

 

 

 

Michel Lenoble

 

 

 

 


Malonnois au bout du monde

DEUX MALONNOIS AU BOUT DU BOUT DU MONDE.


Le 21 mars 2004, Michel Haedens et son épouse Jacqueline Olivier (résidant rue des Prunelliers, Malonne) entamaient un vaste périple dans la pointe extrème sud de l'Amérique . Découverte de la Patagonie du sud … Argentine et Chili … en voilier !


Composition de l'équipage
- Olivier Pauffin de Saint Morel, propriétaire-skipper dit " POPOF "
- Michel Haedens et son épouse Jacqueline Olivier , 58 ans (de Malonne).
- Jean-Louis Hernalsteen, 47 ans ( de Bruxelles).
- Thierry Spierkel, 50 ans ( de Vertus, en champagne).
Les équipiers sont tous de nationalité belge.

Guy Bouchez

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heureux événement : la naissance de Gribousine


12 Septembre 2004. Journée du patrimoine. Dans le cloître de l'abbaye de Malonne, c'est dans un décor de sorcières, de balais et de citrouilles, que Gribousine fait solennellement son entrée dans la grande famille des bières belges.
Non contente de puiser son nom dans notre terroir, puisque elle porte le nom de notre sorcière locale qui vivait au Broctia, sur les hauteurs du village, en 1820, elle est aussi la création d'un Malonnois d'adoption.
Après l'entrée remarquée de la Confrérie des maîtres brasseurs et distillateurs sous la houlette de son président Jean Baudoux, Benoît Marchal fera l'historique de sa société.
Fondée en 1998, puis installée à Malonne en 2000, la sprl " Brasserie de Malonne " reprend à son compte le 10 mai 2002, la concession de vente de la 'bière de l'Abbaye de Malonne'. En 2003, une bulle de bière libère un parfum de nouveauté : pourquoi pas la Gribousine : une bière blonde, au parfum léger d'orange, une bière de dégustation titrant 8 à 9°, digne des sortilèges de la sorcière de Malonne. La réalisation suit l'idée : c'est la Gribousine que nous pouvons déguster aujourd'hui. Elle précède de quelques semaines la sortie d'une bière ambrée du même nom.
Mr Marchal remercie ensuite l'équipe jeune et dynamique qui le seconde activement et efficacement : son épouse Geneviève, ses employés Sonia, Martine, Mario, Christian et Michael ainsi que tous ceux qui l'ont aidé dans son parcours.
La légende de Gribousine, présentée par le CHAM, sera ensuite contée aux invités parmi lesquels Monsieur Olivier Remacle, attaché de cabinet du Ministre de l'Agriculture, Madame Laruelle, le député Denis Mathen, le conseiller communal Bernard Guillitte ainsi que les représentants de différentes associations malonnoises .
Le député Mathen, échevin des Finances, soulignera le dynamisme et le volontarisme de la petite société locale à qui il souhaite bon développement.
Monsieur Baudoux, maître de cérémonie, présente les membres de sa confrérie et appelle ensuite la marraine de la nouvelle bière, madame Jacqueline PAPPAERT, maman de Benoît Poelvoorde. C'est avec un entrain non dissimulé que la marraine a accueilli sa nouvelle filleule et le diplôme d'honneur remis par la confrérie des Maîtres Brasseurs et Distillateurs.
La partie académique se clôture par le chant du Bia Bouquet entonné par deux membres de la confrérie de l'Aumônière (dont la présentation n'est plus à faire à Malonne) et repris en choeur par toute l'assemblée.
C'est dans un verre de Gribousine blonde, offert à tous par Monsieur Marchal que se terminera la cérémonie.

B.Hendrick

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


L'unisson, un ajustement de vibrations

Pour clôturer la série de présentations des cinq musiciens malonnois du CD " Elles dansent nos racines ", Folknam Musique Trad (FMT) a rencontré Michel Berhin, fondateur de l'association et initiateur du projet discographique. Son parcours musical n'est pas inconnu des lecteurs de Malonne Première (*).

FMT : Michel, tu as mis sur pied cette production discographique. Comment, de musicien traditionnel namurois, devient-on producteur ?
En fait, le monde folk belge m'est familier depuis maintenant plus de quinze ans. Mon goût pour la musique traditionnelle à danser s'est d'abord développé par l'écoute de bons vieux vynils. Mais les circonstances m'ont permis de rencontrer des gens qui transmettaient ce patrimoine de façon vivante, et notamment par l'apprentissage du jeu d'instruments (flûtes, puis cornemuse…) et des pas de danses. Finalement, je me suis retrouvé immergé dans cette vaste communauté qui transcende les frontières géopolitiques ou linguistiques. A l'occasion de cette année de la musique, le projet de CD est né d'une convergence d'éléments favorables : mon appartenance à Folknam, ma connaissance du " milieu folk namurois ", la mise sur pied de l'Association Folknam Musique Trad (qui est la productrice du CD) et les ressources en production que détient l'ASBL où je travaille au service de l'enseignement, Média Animation.

FMT : En quoi ce projet est-il particulièrement original ?
En fait, il donne l'occasion à des groupes et des musiciens qui se connaissent de longue date, de produire ensem-ble et de mener… de concert… une " œuvre ". D'août 2003 à avril 2004, soit en 9 mois, ils ont accouché d'un enfant dont ils ne sont pas peu fiers… et maintenant que l'enfant commence à évoluer de façon autonome, les parents se regardent complices et se disent… " Et si on lui faisait un petit frère ? " Par cette première production collective, la voie du travail en studio est ouverte et certains groupes pensent maintenant à une production pro-pre. L'intérêt avoué de mon initiative est de faire connaître nos traditions et notre convivialité hors de nos murs. Ville et province de Namur l'ont bien compris, elles qui ont soutenu l'initiative, et continuent de promotionner les groupes. C'est ainsi que, suite à la sortie d'Acam en Hongrie (mai), le voyage de la Caracole en Corée (sep-tembre), c'est maintenant Folkaprika qui représentera la Province de Namur au 4ième Festival international de " Percussions et arts de la rue " de Lounga au Sénégal, fin décembre.

Pour un groupe, c'est un moment très dense. On est en tension vers l'événement. Imaginez la pression que cela met, pendant les jours qui précèdent. Puis, la fierté de faire figurer à l'étranger… " un petit quelque chose de chez nous, intime et chaleureux " que l'on partage avec simplicité et qui, chaque fois, fait mouche chez ceux à la rencontre de qui nous allons.

FMT : C'est cette complicité qui anime le quintette vocal et instrumental où tu joues : " Quat et one feye " ?
En effet, c'est une expérience collective essentielle pour moi. Je me souviens d'avoir vu un jour (au temps où la télévision était encore en noir et blanc) un court métrage de fiction sur la vie d'un quatuor de contrebassistes. Ces musiciens vivaient, d'une certaine façon, comme un couple à quatre… quatre hommes, avec toute la com-plexité et la richesse d'une harmonie tant musicale qu'humaine… et toutes les difficultés aussi. Quat et one feye, c'est vraiment çà ! Je partage entièrement ce que disait Jean-Pol Simon (Oxalys folk) sur les liens entre musi-ciens, et avec leur famille aussi. Dans notre quintette, c'est très sensible : cinq voix qui ne doivent faire qu'une, c'est la recherche permanente d'un véritable ajustement de vibrations. La même magie, la même émotion que lorsque j'entends les instruments d'un orchestre symphonique qui s'accordent. Mais là, c'est nous cinq qui sommes sur scène !

(*) Le " Face et profil " du numéro 118 d'octobre 1997 qui était lui consacré se terminait par cette citation : " Si l'éternité est semblable à une fête en habits de noces, alors j'en suis sûr, c'est d'un mariage breton qu'il s'agit, où biniou et bombarde appellent à danser la Gavotte… ". Reprenons donc à cet endroit… et poursuivons.

Folknam Musique Trad


Exposition des travaux.

Tous les malonnois connaissent le Champ-Ha où chaque semaine, plusieurs centaines de jeunes viennent pratiquer le sport de leur choix. Ce que l'on sait moins, c'est que le Champ-Ha héberge aussi le Centre " Loisirs-Culture " et que chaque semaine, des jeunes et des adultes y pratiquent une activité culturelle comme le dessin, la peinture, la dentelle, le patchwork.
Heureusement, chaque année, les différents professeurs exposent les travaux de leurs élèves et c'est l'occasion d'admirer les oeuvres réalisées dans l'année et les progrès accomplis avec l'aide des professeurs.
Une petite cérémonie précède l'ouverture de l'exposition. Elle a eu lieu le vendredi 10 septembre. Elle était présidée par les conseillers communaux Guy Maquet et Anne Humblet en présence de Mr. Le Curé Lamotte et de Mr. Pierre Muschoot .
Selon la tradition, Monsieur Emile Collet, le secrétaire du Centre a accueilli lers invités, élèves et parents, les professeurs et sympathisants et a distribué des petits cadeaux à chaque élève.Les professeurs Mesdames Collard, Panier, Mesureur, Renier et Lefèvre ont été fleuries et remerciées.
Monsieur Maquet, au nom de l'Administration Communale, remercie les élèves pour leur assiduité, les professeurs pour leur dévouement et les parents pour le choix culturel qu'ils ont fait. Le verre de l'amitié rassemble les participants et chacun peut exprimer ses remerciements et ses souhaits pour l'avenir.
Enfin, l'exposition ouvre ses portes et les visiteurs peuvent admirer les travaux réalisés au cours de l'année écoulée.

 


Du vignoble à la dégustation.

Préliminaires : tout ce qui va suivre est écrit en puisant dans mon expérience personnelle au service de la vigne et du vin, ma passion depuis 1973. Il y eu beaucoup d'échecs, mais également d'immenses satisfactions. Certains lecteurs auront peut-être des avis divergents en opposition avec mes commentaires. Je leur en reconnais le droit le plus strict car je ne suis pas la bible en la matière. Toutefois, qu'ils sachent que tout ce que je développe est le fruit de mon travail. C'est comme cela que je procède et mes réussites viennent de mes procédés. (L.Courtoy)

L. Courtois

 

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Ouverture officielle de l'année du Centenaire

La Grande Dame a cent ans. C'est en effet en 1904 que quelques étudiants malonnois fondent la société drama-tique Les Vrais Amis. Un tel centenaire méritait certainement une année de festivités. Amis lecteurs de Malonne Première, vous avez pu prendre connaissance dansnotreprécédent numéro du programme détaillé de ces ré-jouissances. Mais une telle année de festivités se devait de commencer par une séance académique. C'est ce qui fut fait ce samedi 4 décembre, en présence de nombreux amis : membres et anciens membres, personnalités civiles et religieuses, représentants de le société jumelée La Sainte Famille de Mouscron, spectateurs assidus ou simples curieux. Séance académique rime bien sûr avec discours.

Michel Vause

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Fêtes malonnoises …

Pour certains sociologues, les fêtes sont un élément essentiel de la vie sociale.
En effet, elles proposent régulièrement des rencontres entre des personnes qui sont éloignées pour différentes raisons, chacune vaquant à ses occupations personnelles.
Très souvent, la fête est liée à un état d'âme particulier qui est vécu par la plupart des participants, pendant quelques heures ou quelques jours, en général pour des occasions de réjouissance.
Les fêtes pourraient donc parfaire la socialisation des personnes ; en même temps, elles divertissent, elles rompent la monotonie de l'existence. Mais la fête est un jour qui n'est pas comme les autres !
A Malonne, cela s'est passé … et se passera. Et " La mise en Page de Votre Village " -Malonne Première - vous convie à la fête ! Après la " Dicause des sarpettes ", les journées du Patrimoine (deux lieux à Malonne), l'ouverture de l'année du centenaire de la Société Royale Dramatique des Vrais Amis, les fêtes de Wallonie, nous sommes tous invités à la Fête au Village (2-3 octobre), aux différents spectacles des Vrais Amis, au souper aux moules (8 octobre), à l'enregistrement du jeu des dictionnaires (28 octobre) et … à toutes les fêtes familiales ou de bon voisinage !
Bonnes fêtes … elles seront bonnes si chacun y met du sien.

Guy Bouchez

 

 

L'escribouilleur
Titre : Frère Jean de Marlagne

Il y a bien longtemps de cela, de grands et beaux monastères parsemaient le pays de l'Entre-Sambre-et-Meuse et , dans la forêt de Marlagne, l'un d'entre eux dominait la vallée mosane de sa présence mystérieuse.
Frère Jean est un de ces vieux moines qui y vit depuis bientôt 50 ans. C'est un homme bon, paisible, amoureux de Dieu et des hommes, répandant sur le monde la rosée de sa prière et de sa douce humeur.
Après le repas de midi, il a pris l'habitude de descendre vers la vallée et d'aller méditer au bord d'un de ces petits étangs qui parsèment le parc.
Ce jour-là, nous sommes en automne : le soleil est encore radieux et les bois qui couvrent la colline commencent à prendre leurs coloris les plus chauds.
Comme à l'accoutumée, Frère Jean quitte le monastère pour sa promenade journalière. Il a fourré ses deux vieilles mains dans les manches de sa robe de bure et, lentement, il descend, l'esprit perdu dans cette admiration inconditionnelle qui l'a toujours habité pour Dieu et ses créatures.
L'air est limpide et lumineux. Notre homme s'assied contre le tronc d'un chêne familier et laisse son regard errer à la surface de l'eau. De temps en temps, le saut d'un poisson ou la plongée virevoltante d'une hirondelle assoiffée agite le miroir de l'étang.
Mais est-ce la chaleur de cet après-midi d'automne ou le repas qu'il vient de faire, toujours est-il que Frère Jean s'abandonne à la douceur du sommeil. Combien de temps ? Il n'en sait rien mais un frisson, parti de l'étang, lui parcourt les épaules et le ramène à la réalité.
C'est le moment, se dit-il de reprendre le chemin pour ne pas manquer la prière. Frère Jean se relève péniblement car l'immobilité ankylose ses vieux membres.
Mais, dès les premiers pas, il se sent étonné. Le sentier de ce midi ne semble plus le même : une route bien empierrée le remplace ; les arbres paraissent avoir grandi ; certains ont disparu, d'autres sont apparus.
Inquiet, Jean, au prix d'un léger essouflement franchit un peu vite les lacets qui remontent au monastère. Et, quand il parvient au-dessus, son étonnement se transforme en surprise : l'humble porte d'entrée a fait place à un porche imposant composé de deux lourds battants; sur la gauche, une espèce de petite porterie s'incruste dans le mur, surmontée d'une clochette que Jean agite nerveusement.
Une tête de moinillon apparaît et interroge : "Que voulez-vous ?"
"Mais, dit Jean, rentrer pour la prière !"
"Qui êtes-vous, fait la voix ?"
"Mais, je suis Frère Jean. Allons ! Cessez vos questions et ouvrez-moi la porte !"
Devant cette voix à la fois chevrotante et impérieuse, le moinillon s'exécute. La porte s'ouvre sur une vaste cour que Jean regarde avec stupeur. Plus rien n'est semblable ; de hauts murs de pierre entourent une église imposante. "Menez-moi au père abbé" murmure Jean d'une voix qu'étouffe l'angoisse. Le moinillon prête son bras à la démarche vacillante du visiteur. Et les deux hommes arrivent péniblement dans la salle de bibliothèque où le père abbé et ses frères sont occupés.
Jean est ahuri ; il ne reconnaît plus rien : les visages des moines, les scriptoriums, les rayonnages des livres, tout a changé.
Le père abbé s'est approché, bientôt encadré d'une couronne de moines. Frère Jean s'est assis, bras et jambes coupés par l'émotion. Un lourd silence pèse dans la salle que Jean parcourt du regard.
Sur un de ses signes, un moine apporte un registre que le vieil homme lui indique : c'est là que, depuis le début de l'abbaye, est consignée la vie de la communauté.
Ses doigts feuilletent lentement les pages vénérables puis, de fatigue, s'arrêtent sur un passage où il est écrit qu'un jour, Frère Jean a quitté le monastère et ... n'y est jamais revenu.
Et ce passage date de 300 ans.
Frère Jean a posé ses mains décharnées sur le registre ouvert sur ses genoux et, s'adressant à ses frères, il prononce dans un dernier souffle : "Mes frères, le temps n'est qu'une illusion, un souffle sans importance


Noces d'or
Texte et photos : R. Legrain

Dans notre numéro de mai 2004, nous avons relaté la fête organisée par l'Amicale des Pensionnés à l'occasion des noces d'or et de diamant de 3 couples malonnois.
A ceux-ci, il convient d'ajouter les noces d'or des époux Jean Robinet - Mathilde Van Belle qui ont été fêtés en famille le 9 juillet de cette année, pendant les grandes vacances en raison de l'éloignement d'une grande partie de la famille qui vit au Canada.
Jean Robinet est né à Bertrix mais il aura passé la plus grande partie de sa vie à Malonne. Ses parents habitaient rue Riverre à Floreffe mais il fréquentait l'école communale de Malonne où il avait ses amis et où il a fait sa communion. Il habite la rue du Grand Babin depuis 1958. Il a travaillé dans une entreprise de transports interna-tionaux.
Mathilde Van Belle est native de Floreffe (Sovimont)et a travaillé dans une blanchisserie.
Le frère cadet de Jean s'est intallé comme coiffeur au Canada et y a fondé une grande famille (3 filles et 8 pe-tits-enfants). Depuis quelques années, il a ouvert un gîte rural à Luksville (Ottawa) où il est très heureux d'accueillir les touristes belges de passage.
Ses parents l'ont rejoint au Canada mais le papa y est décédé, il y a quelques années.
C'est toute cette grande famille qui a tenu à s'associer au bonheur des jubilaires et a fait le grand voyage à cette occasion.
Malonne Première présente ses plus sincères félicitations à Jean et à Mathilde.


Le Bulletin du C.H.A.M. N° 28

Cette année, la Société dramatique " LES VRAIS AMIS " fête ses cent années d'existence, vous l'aurez sans doute appris par ailleurs. De nombreuses festivités marqueront cet événement au cours de la saison 2004-2005.
Le C.H.A.M. a pris en charge la publication du Livre d'Or du centenaire de cette Société vénérable et toujours dynamique ; il constitue son numéro 28.

Vous le trouverez en vente aux adresses habituelles au prix de 8 €.

Baily Alexandre, PRÉSIDENT, Place du Malpas 14, 5020 Malonne
Tél. 081 44 45 16
Houbion-Leurquin Odette, VICE-PRÉSIDENTE, Insevaux 51, 5020 Malonne
Tél. 081 44 45 85
Ducarme Pierre, SECRÉTAIRE, Rue du Grand Babin 58, 5020 Malonne
Tel. 081 44 52 09
Mainil-Hendrick Bernadette, TRÉSORIÈRE, Fond de Malonne 98, Malonne
Tél. 081 44 14 36


Cercle Histoire et Archéologie de Malonne
Association sans but lucratif
Rue du Grand Babin, 58 - B-5020 MALONNE

ON RECHERCHE…

Cet automne 2004 voit la célébration, un peut partout en France et en Belgique du soixantième anniversaire de la libération. Des écrits s'élaborent, des souvenirs se recueillent…
Plusieurs avions se sont écrasés à Malonne durant cette période troublée, notamment un bombardier allié du côté des Calenges et pour lesquels on possède tous les renseignements utiles.
Un chasseur allemand s'est également écrasé sur la ligne du tram, un peu au-delà du Malpas. Mais les souvenirs de certains sont trop vagues. Si l'on avait certains renseignements plus précis, on arriverait à déterminer quel type d'avion s'est écrasé et même retrouver le nom du pilote.
Parmi les Malonnois, il en est sûrement qui ont des souvenirs assez précis.
- Où exactement ?
- Quand précisément (avant ou après la libération de Malonne [± 5 septembre 1944]) ?
- Qu'est-il advenu du pilote ?
- Qu'est-il advenu du tram à vapeur, le lendemain matin ?
- Comment et par qui les débris de l'avion ont-ils été enlevés ?
- Comment et par qui la ligne du tram a-t-elle et dégagée et rétablie ?
- ….
Voilà toutes sortes de renseignements dont nous avons besoin pour reconstituer cette histoire.

Qui se souvient de certains points et peut nous aider ?

Nous serions heureux de recueillir vos témoignages…

Ducarme Pierre Rue du Grand Babin 58, Tel. 081 44 52 09
Mainil-Hendrick Bernadette Fond de Malonne 98, Tél. 081 44 14 36


Dimanche 5 septembre 2004 : ballade à vélo "par Crupet"…

Un temps à faire trembler juillet, pâlir août et rougir nos bras! Mais, c'est vrai, on a toujours de la chance pour la ballade à vélo du premier dimanche du mois. Cette fois, c'est pour la journée (faut prendre ses tartines, hein valet) , et on sortira des sentiers battus, qu'ils avaient dit…
Eh oui, une quinzaine de mordus rallièrent le départ à l'athénée de Jambes. Tous n'étaient pas en VTT, et ceux qui n'en avaient pas comprirent vite pourquoi c'eût été mieux de s'en munir! Immédiatement la caravane s'étire entre les jeunes frétillants, bourrés de fourmis dans les jambes, et les … heu… autres, qui se hissent déjà en soufflant sur les collines de Géronsart. La forêt sent bon les feuilles qui déjà défraîchissent, pourtant pas faute d'avoir manqué d'eau cet été… A Dave, un premier petit sentier vallonné donne ses premiers accessits aux vététistes, mais tout le monde passe. Puis le fort de Dave, Naninne, et la seconde grimpette du jour, pour arriver à Sart Bernard. Photo de groupe : on fête déjà le dixième (? Je ne sais plus, je suis trop jeune…) anniversaire des dimanches à vélo!
Le chemin rocailleux mène ensuite le groupe à travers bois à une descente chahutée, un difficile passage boueux puis une remontée héroïque jusqu'au château d'Arche, en cours de restauration. Nous ne somme plus que 14., mais tout le monde se porte bien. Certes une écorchure, un roulé-boulé, un genou récalcitrant…
Mais il faut d'autres arguments pour arrêter un groupe si motivé!
Les kilomètres d'Ivoy et Ronchinne seront … avalés bien vite, tant les tartines embarquées commencent à hanter les esprits, à défaut des estomacs… Une pelouse accueillante à l'entrée de Crupet, offrant à la fois ombre et soleil, confort moelleux du gazon et gentil clapotis d'eau remet la troupe d'aplomb. Et comme à Crupet tu ne peux quand même pas t'arrêter sans honorer les cabaretiers locaux… un café pour les prudents, un coca pour les enfants, une blanche pour les vaillants, une brune pour les insouciants, une glace pour les 0gourmands, et… un pipi pour les prévoyants ! Mais déjà quatre braves, horaire oblige, quittent le groupe et nous laissent continuer pour de nouvelles aventures.
Plus que 10 vélos pour grimper (c'est la dernière, qu'ils disaient) jusque Durnal et se laisser dévaler à travers champs, bois et carrières, vers les rives ombragées du Bocq à Purnode. Le paradis, je vous dis. Le sentier longe ensuite la pittoresque ancienne ligne de chemin de fer jusque Bauche, où nous reprenons la route jusqu'Yvoir. De là, par la rive droite de la Meuse, sur des berges tour à tour caillouteuses, onduleuses, sinueuses … ou piégeuses, nous rallierons Godinne, Tailfer, Dave, puis les voitures à Jambes. 50 kilomètres bien sentis… des bleus, griffes et écorchures, mais tant de bonheur !

Pierre Vincart.