181 - Juin 2003

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Laurence Delwiche, cinéaste amateur

Bien que native de St-Servais, Laurence se considère comme une vraie malonnoise car elle est amoureuse de Malonne et du Piroy en particulier depuis que ses parents ont acheté un terrain en 1974 au Petit-Bois. Elle y passait ses vacances, étant enfant. Devenue adulte, elle a fait construire sa maison au Petit-Bois et est donc devenue malonnoise à part entière avec sa petite famille.

R. Legrain

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Les 24 Heures de Volley de Malonne


Alors que la saison 2002-2003 venait de livrer les derniers verdicts des différents championnats, l'Etoile verte de Malonne accueillait, lors du week-end de Pâques, des centaines de joueuses et joueurs dans le cadre de la 14ème édition des 24 Heures de Volley

Joseph Lerho

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On met la main à la pâte au Tennis Club de Malonne !

Il y a quelques mois, je me suis laissé convaincre, un peu inconsciemment, de faire ma rentrée au comité du Tennis Club de Malonne


Stéphane Vincent, cap'tain des zombie's

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Les vrais amis ont rencontré " MONSIEUR CLAUDE "

Une bonne " bonne " est un produit de plus en plus difficile à se procurer. C'est ce qu'ont du penser Hubert et Claire Mornay, industriels en difficulté financière, au moment de recevoir des " de Belmont " sur qui ils comptaient fermement pour renflouer l'entreprise. Il faut dire que Madame Mornay est du genre écervelée qui a accepté de donner congé à Louise, la bonne à tout faire de la famille.

Texte et photos : R. Legrain

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Les choses de la vie

Vendredi 2 mai, samedi 3 mai 2003, 20h30, salle des fêtes de l'Institut Saint-Berthuin,,, Les élèves de 5ème rénové, option français 6 heures, nous ont présenté "Les Choses de la Vie", un spectacle concocté et mis en scène par leur pro-fesseur, Cécile Lambert.

Pierre Ducarme

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JOURNEE SPORTIVE DU 2ème NIVEAU

Enthousiasme, motivation et originalité... tels ont été les maîtres mots de cette journée sportive du jeudi 8 mai.
Organisée à l'intention des 5 classes du 2ème niveau de l'Ecole Primaire Spécialisée Saint Berthuin, cette jour-née fut une réussite incontestable grâce au savoir-faire des étudiants de 3ème année du régendat en éducation physique de l'HENaC (lisez Haute Ecole Namuroise Catholique dont la section Education physique est organi-sée à Saint-Berthuin).

Raphaël Collard

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Ecole maternelle " Le Jardin des Deux Pays "

C'est ce samedi 10 mai que les parents de jeunes enfants étaient conviés à découvrir la petite école maternelle située Chemin des Deux Pays (côté Bois du Duc).

Patrick Smeets

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Fête au Village 2003 : Malonne se conte

En catimini, par petits groupes pour ne pas attirer l'attention, les lutins, farfadets, fées mais aussi sorcières et sorciers avaient rejoint la chaumière. Au soleil couchant, ils étaient une bonne dizaine rassemblés autour de leur chef…

Michel Gofflot

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Les Amis de la Terre : Composter : les différentes méthodes de compostages

Les jardineries proposent de plus en plus à la vente des fûts à composter…
Relativement esthétique, cette technique est, à première vue, bien séduisante ! Eh oui, un fût est propre, compact… Néanmoins, ce n'est pas forcément la méthode la plus adaptée à vos besoins.

Michel Leblanc

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VTT A MALONNE

Dimanche 27 avril, le soleil est à peine levé que toute une série de voitures convergent vers le plateau de St-Berthuin. Un point commun entre elles, des portes vélos, et les occupants ont déjà revêtu leur tenue de cycliste.
Les organisateurs viennent de finir le fléchage d'accès, les derniers points pratiques sont vérifiés que les premiers inscrits s'élancent sur un des trois parcours proposés : 25, 40 ou 55 km…

Pierre Maquet

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Frère Saint Mutien-Marie en Alsace !

Quelle ne fut pas notre surprise lors de notre petite escapade en Alsace de le voir trôner sur le comptoir de l'hôtel !
Après avoir vérifié que c'était bien lui, nous engageons un dialogue avec la patronne.
Celle-ci tout en caressant le crâne de son grand ami nous raconte comment elle a fait sa connaissance.
A 18 mois, son fils Guillaume se brûle gravement la main, 3 semaines plus tard une de ses serveuses, Corinne, se brûle aussi. Une cliente, originaire de Balâtre vient à son secours et lui dit qu'elle connaît quelqu'un qui peut enlever le feu.
Voilà pourquoi un peu plus tard, notre patronne fait la connaissance de Malonne et de " Frère Saint Mutien-Marie.
Cela nous a valu une petite pose après le " dîner " où la patronne a partagé avec nous une tasse de café et de dé-licieux biscuits afin de faire plus ample connaissance.
Elle nous montre à cette occasion, une sculpture en " mirabellier " de Mutien-Marie réalisée par un de ses amis sculpteur.
En écoutant son enthousiasme, nous nous sommes dit, que nous aussi nous ferions bien de rendre visite au Frère Mutien-Marie ainsi qu'au frère Jacques qui en parle si bien. Nous pourrions ainsi lire le petit texte écrit en 1995 par la patronne dans le grand livre.
Nous vous recommandons si vous avez le bonheur de vous promener en Alsace de faire une pause à l'hôtel de Madame Chantal Baldinger :
Rue Général Dufieux, 28 Tél : 0033-389 475 035
F 68650 Lapoutroie Fax : 0033- 389 472 482
E-mail : info faude.com Site Internet : www.faude.com
L'accueil y est excellent, nous y rencontrons des stagiaires des différentes écoles hôtelières belges, françaises, suisses mais personne de Namur. Elle serait très contente d'en accueillir dans son équipe (qui va parfois jusque 30 personnes) qui est une vraie petite entreprise.

Yolande Dardenne et Françoise Tulpinck


Les Cloches à Bauce

Ding dong, ding dong !
De retour de Rome, les cloches ont déposé friandises et œufs en chocolat dans le quartier de Bauce. Le Comité des " Sarpettes di Bauce " conduit par sa présidente, le trésorier Jacques et Olivier a invité les enfants du quartier (en dessous de 12 ans) a venir ramasser ces trésors.
La future animation du quartier se fera le dimanche 17 août 03 : La 21ème dicause des Sarpettes di Bauce.

Michel Leblanc

 



Assemblée Générale annuelle

Lors de la création de Malonne Première, les statuts publiés au Moniteur précisaient notamment l’objet de la nouvelle association sans but lucratif. Il s’agit de la « conception, réalisation et diffusion d’informations en vue d’améliorer la vie associative dans l’entité ou les entités avoisinantes ».
En pratique, il y a bien sûr la réalisation du périodique mensuel Malonne Première mais aussi, depuis 2001, la création du site Internet www.malonne.be.
Dès le départ, les membres de toutes les équipes ont décidé de « travailler » comme bénévoles. Encore faut-il que nous soyons en nombre suffisant pour assurer le bon fonctionnement de chaque poste et pour partager nos motivations.
Mais nous avons aussi besoin d’être soutenus, confortés dans nos différents projets ou prises de décisions.
Nous comptons donc sur votre présence la plus nombreuse possible à la prochaine Assemblée Générale de Malonne Première le mardi 3 juin à 20 heures, au club-house du tennis, Champ Ha.
Avec l’espoir de vous revoir …


Guy Bouchez

 

L'escribouilleur

Il était une fois, sous le soleil brûlant d'Espagne, un jeune homme de petite noblesse qui était amoureux d'Isabelle de Segura, fille d'un grand d'Espagne.
Dans un premier temps, il avait eu beaucoup de chance : Isabelle avait, dès la première rencontre, remarqué son air avenant et honnête ; elle n'avait pas hésité à lui donné son coeur.
Par malheur, Diégo, le jeune homme, était pauvre et sans beaucoup d'espoir de gloire. Il eut, malgré ce handicap, l'audace d'affronter le père de sa belle qui l'éconduisit sans autre forme de procès.
Notre amoureux insista, supplia le père de lui accorder un délai d'un an pour devenir riche. Sur les instances de sa fille, le père accepta, pratiquement certain que ce prétendant échouerait.
Mais, contre toute attente, Diégo, après avoir couru les quatre coins de la terre, revint à Tertuel, tout cousu d'or.
Hélas, en raison de circonstances fortuites, il débarqua dans la ville avec trois jours de retard.
Le jour de son arrivée, à midi, Isabelle épousait, contrainte et forcée, un haut notable de la région voisine.
Fou de chagrin, Diégo se donna la mort et, en apprenant cette nouvelle, Isabelle, encore vêtue de sa robe de mariée, se jeta sur la dépouille de son amoureux, la couvrit de baisers et se poignarda.
Leurs deux corps juvéniles sont allongés dans deux sépultures au couvercle transparent et leurs visages tournés, l'un vers l'autre, donnent l'impression de se sourire dans une tendresse que la vie ne leur a pas permis d'échanger.
Les jeunes du pays, quand ils ont décidé de s'épouser, viennent avec beaucoup de foi et de respect, contempler leurs figures d'ange et se mettre sous leur protection.


Séparer pour créer

Tout commencement est essentiellement une séparation. Pour créer le monde, nous disent les premières pages de la Bible: "Dieu sépara la jour de la nuit, les eaux d'en haut de celles d'en bas, les animaux qui volent de ceux qui marchent sur la terre …" Pour créer, Dieu sépare!
De même notre vie commence par une séparation, celle de notre naissance. Et on ne peut grandir qu'à force de séparations successives, séparations toujours douloureuses mais nécessaires pour découvrir d'autres mondes, d'autres personnes. C'est à force de séparations que l'enfant acquerra sa liberté et forgera sa personnalité. S'il reste sous la coupe de ses parents ou de ses maîtres il ne pourra devenir lui-même, découvrir son originalité, devenir adulte et créateur.
Voilà, je pense le sens profond de la fête de l'Ascension.
Pour ma part, je trouve le mot "Ascension" un peu malheureux parce qu'il laisse croire que Dieu monte tandis que nous restons en bas. En disant "ascension", nous devons plutôt comprendre "séparation" mais en vue d'aller plus loin, plus haut. Cette séparation n'est pas synonyme d'éloignement. Jésus se sépare tout en restant très pro-che. De même la maman qui se sépare de son enfant à sa naissance lui reste plus que jamais présente et proche. De la fusion, leur relation passe à un face à face.
A l'ascension, Dieu poursuit son œuvre de création. Jusqu'ici les apôtres étaient avec Jésus et dépendaient de lui, aujourd'hui, Dieu leur dit "vous êtes assez grands, allez, construisez le monde, construisez vous-mêmes votre vie, je reste avec vous." L'ascension, c'est Dieu qui nous aime au point d'oser le détachement, et qui a le courage de partager son pouvoir.
Comme les parents voient leur enfant démarrer dans la vie, Dieu lui aussi, sait que ça n'ira pas toujours comme sur des roulettes, qu'il y a des risques, qu'il y aura des douleurs, mais c'est le prix à payer s'il veut voir ses enfants ne pas rester infantiles toute leur vie, dépendants et soumis. Il ne nous abandonne pas pour autant, il nous pro-met son Esprit qui donnera force et courage.
Il est parfois dommage que les responsables d'Eglises, n'aient pas toujours osé faire confiance en l'Esprit qui nous habite tous. N'est-ce pas pour cela que beaucoup de chrétiens restent des consommateurs de religieux ou enfermés dans une obéissance servile, attachés à des lois tatillonnes et des dévotions désuètes?
La fête de l'Ascension est donc un appel à devenir des chrétiens adultes, responsables, soucieux de prendre en main leur propre destinée et celle du monde.

G. Lamotte


Ex Libris : La dame en bleu par Noëlle Chatelet (éd. Stock, Livre de Poche 15023)

Solange compte cinquante ans, une cinquantaine rayonnante, belle, vive, intelligente, professionnellement en première ligne, relationnellement, amoureusement, sexuellement très satisfaite, elle franchit avec un élan souriant tous les obstacles qui se présentent à elle. Elle ne paraît même pas savoir qu'ils existent. Comme un brave soldat toujours au garde à vous, briquée, rimmélisée jusqu'au dernier cil, elle ne ralentit rien et ignore superbement les signes du temps qui s'inscrivent malgré tout de ci de là.
Un jour pourtant, la rencontre fortuite d'une grand-mère, qui marche à son rythme dans la foule qui trépigne d'impatience, lui révèle une façon de vivre qui lui est totalement étrangère. Ce mini-incident va lui faire découvrir une nouvelle sagesse : celle des cheveux gris, du papotage inutile ; le plaisir du catimini, du peignoir, du négligé, des savates que l'on traîne. Elle va apprendre celui de la marche lente en mesure, " pesant chaque pression du pied sur le bitume dans un doux balancement du corps ".
Son entourage amical et professionnel ne s'y retrouve pas et finit par l'ignorer. Mais qu'importe, une autre liberté en marge des contraintes se fait jour et la satisfait pleinement.
La lecture de ce petit livre est un régal et la vivacité, l'originalité impertinente du style font oublier le contenu qui apparaît un peu construit.

Joseph Lorant