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Octobre 2002

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RENTREE SCOLAIRE

Lundi 2 septembre 2002. Le ciel est bleu et le soleil brille d'un éclat presque oublié. C'est la rentrée dans l'Enseignement Fondamental et les rues qui conduisent aux différentes écoles malonnoises sont encombrées de voitures. Partout, c'est la cohue car pour ce grand jour, la plupart des parents souhaitent accompagner leurs enfants jusqu'au seuil de la classe .
Partout, ce sont les mêmes scènes joyeuses ou tristes. Sourires des grands qui retrouvent avec la rentrée les copains ou copines de classe . On parle de ses vacances, on se montre les beaux cartables tout neufs avec leur contenu biologique ou non .
Sans attendre les directives de Monsieur Nollet, plus de soixante petits de trois ans ont pris le chemin de l'école pour la première fois . Chez ces derniers, les mines sont parfois plus moroses. C'est dur de quitter les bras secourables de maman ou de papa( il y en avait beaucoup) et d'entrer dans cet univers inconnu peuplé de cris, de pleurs et de rires .
Mais il faut bien reconnaître que les pleurs sont plutôt rares car les gentilles institutrices maternelles ont bien préparé la rentrée et elles ont étalé sur les petites tables,des livres, des jeux de toutes sortes et il ne faut pas longtemps pour que les nouveaux écoliers se mettent à l'ouvrage et fassent connaissance.
Grâce au beau soleil, aux sourires et aux nombreux gestes d'accueil des maîtres et maîtresses, on peut être certains que la rentrée 2002 aura été excellente à Malonne .


R. Legrain


Messe de rentrée au Piroy

Septembre est décidément le mois des rentrées et des reprises . Après les écoliers, les politiques, les magistrats, ce fut aussi le cas des paroissiens l'église du Piroy qui avait fermé ses portes pendant les deux mois de vacances
Ce samedi 7, on a célébré la messe de rentrée appelée aussi par certains, la messe-barbecue .
Le mot d'ordre était celui de la rencontre et du partage . Dès l'entrée, de longues tables disposées en trois rangées invitaient les participants à se regarder et cela se remarquait sur les visages souriants et amicaux .
On retrouvait le même message de convivialité dans les lectures, l'homélie et les beaux chants de circonstance exécutés par une chorale rajeunie et étoffée et repris en choeur par l'assemblée.
Sitôt la messe finie, la chapelle se retrouva , en un tournemain, transformée en réfectoire. Ici aussi, la règle est le partage. Pas question de retrouver la saucisse ou l'entrecôte qu'on avait amenée et que des cuistots compétents ont cuite sur le barbecue géant installé au pied de l'escalier de l'entrée.
Chacun se sert et choisit parmi les très nombreux plats préparés par les participants. On s'installe par groupes selon les affinités mais c'est aussi l'occasion de rencontrer des inconnus ou nouveaux arrivés qui étaient nombreux cette année .
Inutile de vous dire que les boissons au choix et l'excellente tarte du dessert furent entièrement consommées(avec modération tout de même).
Bref, une excellente rentrée. On en redemande .

R. Legrain


Avis de recherche : 2 Malonnois titulaires de la médaille de Sainte Hélène

En février 1858, deux Malonnois, Chapelle Charles, Ghislain, Joseph et Bailly François, aurait dû recevoir la médaille de Sainte-Hélène pour avoir participé aux campagnes napoléoniennes. Le premier, décédé peut de temps avant la remise, ne l'a jamais reçue. Le second, décédé le jour de la distribution, l'aurait porté uniquement sur son lit de mort.
Ces descendants auraient réclamé la médaille après les funérailles, mais nul ne sait ce qu'il en est advenu. Aussi, je pose la question suivante sur ce forum : peut-être, un descendant de combattant de Napoléon aurait-il encore dans un fond d'un tiroir cette décoration ?
Si vous avez des informations à ce sujet, je vous prie d'en faire part à l'adresse du Bataillon des Canaris: canarisnamur@multimania.com. D'avance merci. (Vous pouvez également communiquer vos informations à Malonne Première, qui fera suivre.)
Pour information, je transmets ci-après copie d'un article paru à ce sujet dans le périodique Djodjo de mars 2002.
Dans son ouvrage " Les Wallons dans la Grande Armée ", le général Couvreur a écrit que près de 175 000 Belges avaient combattu dans les rangs de l'armée française entre 1792 et 1815. Ces jeunes Belges étaient, soit des volontaires, soit des enrôlés par la conscription.
Lorsqu'en 1857, l'empereur Napoléon III réalisa le vœu exprimé par son prédécesseur, Napoléon Bonaparte, dans son testament de Sainte Hélène, 14162 anciens grognards belges allaient recevoir cette décoration dite " Médaille de Ste Hélène ".
Pour ce qui concerne les Belges, les bourgmestres avaient été invités à établir et adresser au ministère de l'Intérieur un état des ayants droits à cette médaille.
Les archives du ministère nous apprennent que pour Malonne, il y eut deux bénéficiaires. Ainsi le 14 février 1858, le bourgmestre de Malonne écrivait au ministre la lettre suivante :
"J'ai l'honneur de vous retourner le brevet et la médaille de Ste Hélène, qui était destinée au nommé Chapelle Charles, Ghislain, Joseph, lequel est décédé en cette commune le 8 janvier dernier.
D'autre part, le nommé Bailly François, pour lequel nous avons reçu les mêmes pièces est décédé le jour même, 10 février 1858, que nous avons fait la distribution. La dite médaille a été placée sur son corps jusqu'à ce qu'il a été mis dans la fosse. Aujourd'hui ses enfants désireraient grandement de pouvoir conserver la dite médaille. Nous vous demandons donc si nous ne pourrions pas la leur donner. Dans le cas contraire, nous sommes en attendant vos ordres à ce sujet.
Le Bourgmestre, Rifflard.
Il nous faut préciser que nous n'avons trouvé aucune trace de la suite donnée par le ministre à la requête du bourgmestre Rifflard, concernant la remise de la médaille aux enfants de François Bailly. Un de nos lecteurs pourrait peut-être nous faire savoir s'il existe encore, à Malonne, des descendants de ce vieux " grognard " malonnois et, surtout, si sa médaille a pu être conservée dans la famille.

Emmanuel Fivet


BASKET-CLUB MALONNE Présentation des équipes

Ce dimanche 8 septembre, a eu lieu la présentation des équipes du B.C.Malonne. Devant une assemblée nombreuse de parents et d'amis, 16 équipes allant des pré-poussins jusqu'aux séniors se sont retrouvées dans une ambiance de " convivialité et de fair-play " maîtres-mots de la saison 2002-2003 tant sur les terrains que sur les parquets. Le président, Monsieur Lebrun a souhaité pleine réussite à chaque équipe.
Après la présentation des équipes, tous étaient invités a regarder un match de coupe N.R.J.Dames: B.C. Malonne -Kain .
Cette journée s'est terminée par un barbecue .

Tu es en 3ème maternelle, à l'école primaire ou en 1ère ou ème du secondaire.
Tu veux faire du basket? Alors, inscris-toi au B.C.Malonne.
Où? : au complexe sportif du Champ-Ha et au Hall St-Berthuin .

Toutes les catégories d'âges existent : baby-basket, Pré-poussines et pré-poussins, Poussines, poussins,
benjamines et benjamins, Minimes filles et garçons, Cadettes et cadets, Juniors .

Fille ou garçon, adepte du sport, de l'esprit d'équipe, de convivialité, de l'effort personnel, d'une discipline de vie à long terme, rejoins-nous.
Pour ton avenir, ta formation sportive est aussi importante que ta formation intellectuelle .

Pour tous renseignements:

Lebrun Roger: 081/444851 GSM: 04799284954
Gilet Thierry: 081/745501 GSM: 0473/613593
Simon Astrid: 081/444851: secrétariat.
Dhaene Patrick: 081/568339 : responsable des jeunes.
Goetinck Ariane: 0495/469290 : responsable des jeunes .

Astrid Simon


XXème Dicause des Sarpettes di Bauce

Le beau temps et la bonne humeur étaient au rendez-vous de la 20ème Dicause de Bauce.
Après avoir pris le verre de bienvenue chez la nouvelle présidente (Madame Leblanc), les 55 marcheurs de la 1ère compagnie d'Austerlitz ont entamé la tournée de Bauce.
A l'issue de la messe, l'assemblée a respecté une minute de silence en l'honneur de l'ancien président, de son épouse et de Anne-Marie Jacquemart.
Le Comité a ensuite offert l'apéritif pendant que l'Harmonie Royale Ouvrière de Malonne dirigé par Pierre Ernoux interprétait quelques morceaux bien connus.
Un barbecue très appétissant fut servi à plus de 150 personnes.
Durant l'après-midi, les enfants du quartier ont organisé une pêche au trésor ainsi qu'un jeu de quilles pendant qu'une tombola garnie de magnifiques lots était organisée.
Jeunes et moins jeunes ont pus découvrir les différentes rues de Bauce à bord d'un attelage

Michel Leblanc


Correction fraternelle

Nous sommes tous fichés, numérotés, encodés; toutes nos coordonnées et nos antécédents sont connus. Beaucoup de voix s'élèvent continuellement pour sauvegarder la vie privée. Celle-ci est sacrée: "Ce sont mes affaires qui ne regardent personne". Qui oserait encore aujourd'hui interférer dans la vie des autres? Chacun fait de sa vie ce qu'il veut! Même si nous assistons à des situations aberrantes ou désastreuses, nous n'osons pas intervenir. Nous sommes parfois témoins d'infidélités, d'injustices criantes, d'enfants maltraités, de couples qui se disloquent, de vieux abandonnés; nous en voyons qui sombrent dans l'alcoolisme, la drogue; nous assistons parfois à de graves perversions et, pour un soi-disant respect de la liberté, nous laissons les autres s'enfoncer dans la mort; nous assistons sans réaction à la dégringolade de la moralité. Par ailleurs, nous ne nous privons pas de faire des commentaires. On parle de l'autre plutôt que de parler à l'autre.
Jésus nous dit cependant "Si tu vois que ton frère a commis le péché va lui parler seul à seul". Jésus ne dit pas "Si tu vois quelqu'un" mais "si tu vois ton frère". Avec un frère nous entretenons des relations privilégiées, nous avons des liens solides d'amitié ou d'affection. Un frère, c'est quelqu'un avec qui on a l'habitude de parler et on ne peut supporter le voir s'enfoncer dans le mal.
Il est évident que si j'adresse une correction à un étranger, il réagira mal "De quoi te mêles-tu?" Nous ne pouvons donc aider efficacement, nous ne pouvons "sauver" comme dit Jésus, que ceux de qui nous sommes proches. D'où l'importance de la qualité de nos relations.
Même lorsque c'est mon frère qui fait le mal, c'est avec une extrême délicatesse que je dois l'aider à se corriger : "va le trouver seul à seul" continue Jésus. Il ne s'agit donc pas de faire la leçon, d'enfoncer, de mépriser mais de protéger, d'avertir du danger, en un mot: "de sauver".
Ceci est vrai en famille comme cela doit être aussi au sein de notre communauté d'Eglise. Quand on aime on se sent responsable de l'autre et on ne peut rester insensible ou désintéressé devant une situation qui se déglingue. Que ce soit en couple, entre frères et sœurs, avec le voisinage ou dans notre milieu professionnel, il est important de nous apprivoiser, comme disait Saint-Exupéry, pour mieux nous connaître, nous comprendre, nous aimer. Ainsi lorsqu' arrivera le jour où un reproche nous semblera nécessaire, nous pourrons risquer une parole qui ne sera pas reçue comme un jugement ou une critique mais comme un signe d'amitié

G. Lamotte


 

Automne …

Nous voici en automne. Le soleil se lève plus tard, il culmine moins haut à midi et se couche plus tôt chaque soir. Cela fait environ 5 minutes de lumière en moins tous les jours jusqu'au 23 décembre.
Il y aura donc moins de chaleur dans notre atmosphère et la nature devra s'adapter. Les arbres donnent leurs fruits, les feuilles valsent avec le vent, les oiseaux migrateurs s'élancent vers des cieux plus cléments et d'autres animaux s'enfoncent dans la terre pour hiberner.
La succession des saisons est un beau sujet pour les artistes et les météorologistes, mais, pour la plupart d'entre nous, c'est stocker du combustible, sortir les vêtements chauds, rentrer les plantes sensibles au froid …
Est-ce pour nous permettre d'accueillir l'hiver en douceur que nous dormirons une heure en plus lors du passage à l'heure d'hiver ? Non, cette décision a été prise pour réaliser des économies d'énergie. Mais on n'a jamais prouvé son efficacité et, qui plus est, elle dérange " l'horloge biologique ".
Le tableau de l'automne n'est pas négatif. Les couleurs des forêts sont magnifiques et l'on voit sur les arbres les bourgeons discrets qui préparent le printemps.
Mais ceux que l'on ne voit vraiment pas, ce sont les microbes et les virus qui n'attendent que nos faiblesses pour nous attaquer.
C'est l'automne : prenez soin de vous !

Guy BOUCHEZ

Ex libris

Nicolas Ancion, Les Ours n'ont pas de problème de parking, Le Grand Miroir (2001)

Être instit. à Wépion, marié, deux filles, une maison, une Polo… On se contenterait de moins ! Mais quand on porte un nom qui, tout à coup, devient " importable ", l'univers bascule. On passe du gentil petit bonheur un peu monotone à l'horreur !
C'est le thème de la première des huit nouvelles que comporte ce recueil de Nicolas Ancion. Je n'en dirai pas plus. À votre tour d'être surpris.
Un petit turc belge qui collectionne les vignettes de footballeurs, un chien en peluche, détective, un hold-up minable pour minables qui se termine je ne vous dis pas, une ourse, en peluche toujours, " félicide ", encore un Turc, mais cette fois, déguisé en Père Noël, et encore une histoire de peluche… Et que faire de son thermos et de sa boîte à tartines le jour où l'on prend sa " pension " ?
Huit histoires tout aussi surprenantes les unes que les autres. C'est vif, léger, avec une pointe d'humour et quand même matière à réflexion. Ça se lit cool. Plutôt que de regarder " Projet X ", on lit une nouvelle de ce petit bouquin, (très joliment présenté, par ailleurs) : au moins, on ne risque pas de s'endormir.
Et la conclusion de la couverture n'est pas mal non plus : " Après avoir lu des histoires pareilles, qui prétendra encore que les ours n'ont pas de problème de parking ? "

Pierre Ducarme.


Il était une fois un peuple de papillons qui, au hasard de leurs périgrinations, avaient découvert une flamme .Cela les avait intrigués car ils y voyaient pas mal de ressemblances avec eux : c'était coloré, cela bougeait, dansait, mais restait fixé comme sans désir ou possibilité de s'envoler. Les papillons se posaient donc mille et une questions.
Un jour, le sage qui présidait aux destinées de ce peuple décida de convoquer une assemblée générale pour faire le point sur la question . On parla, échangea, discuta longtemps. Finalement on décida d'envoyer un éclaireur pour examiner de plus près la chose.
Le papillon s'envola, un soir, jusqu'à la fenêtre du château voisin derrière laquelle dansait la flamme d'une bougie . Tout un moment, il tournoya puis vint faire rapport sur ce qu'il avait vu. Peu de choses nouvelles, en fait .
On fit donc appel à un deuxième éclaireur. Celui-ci eut la chance de trouver la fenêtre ouverte, ce qui lui permit de s'approcher de plus près.Si près même qu'il se brûla le bout des ailes. A son tour, il revint rapporter le résultat de son examen. Mais personne n'était réellement satisfait .
Un troisième volontaire, plus audacieux celui-là, fut encore envoyé. Décidé à découvrir la fin du fin, il tournoya, s'approcha si près de la bougie qu'il s'y consuma .
De loin, le sage avait suivi les manoeuvres de son troisième envoyé. Un peu malheureux de l'issue, il convoqua une dernière fois l'assemblée, il déclara que seul le papillon mort connaissait le mystère de la flamme et qu'il n'y avait plus rien d'autre à dire .

L'escribouilleur .


Billet d'humeur

Fin de vie

Je l'avais connue comme voisine d'un fils vivant avec sa famille dans la ville toute proche. Elle avait l'habitude de circuler dans son jardin, allant de parterre en parterre, souriante, toujours prête à un mot gentil adressé aux enfants, à un cadeau de fleurs ou de l'une ou l'autre friandise.
Il y a quelques jours, je l'ai rencontrée dans la maison de repos où elle a décidé de s'installer pour se mettre à l'abri de la solitude et des mille et un bruits qui, depuis le départ de ses enfants et le décès de son compagnon, peuplent sa maison et l'effraient grandement. Elle vit là depuis près de deux ans.
Ses vêtements, quoique bien propres, paraissent avoir pris comme elle, un petit coup de vieux. Son sourire a perdu un peu de cette fraîcheur qui la rendait si attirante.
Après quelques échanges, elle m'interroge sur la santé de ma mère qui réside aussi dans cette maison. Elle m'écoute attentivement parler de la perte d'autonomie mentale et physique où ma mère a sombré depuis quelque temps.
Une émotion réciproque établit entre nous un silence de quelques secondes. Puis, avec un regard à la fois grave et paisible, elle murmure comme pour elle-même: " Quel dommage qu'on ne puisse fermer les yeux avant d'en arriver là ! "
J'ai entendu et lu beaucoup de réflexions savantes ou hautement philosophiques sur la fin de la vie mais j'ai rarement senti en moi autant de justesse paisible que celle de ce simple propos.

L'escribouilleur


Billet d'humeur

18 heures. Il est temps de rentrer. Une heure bénie à regarder s'envoler et atterrir les avions de la base voisine de votre enfance et de votre prime jeunesse .La route serpente avec grâce à travers bois, campagnes et villages perdus . La circulation est rare mais se densifie au fur et à mesure des kilomètres qui vous rapprochent de votre chez soi .
18h30. La maison apparaît, lovée sous le soleil, le long de la route parmi les arbres et les haies qui la protègent un peu des regards indiscrets .Habituels coups de klaxon annonciateurs d'un retour et généralement déclencheurs d'un signe de vie et d'accueil . Un dernier virage et l'auto s'arrête devant le garage. Les abords restent calmes et ne réagissent pas au dernier hoquet du moteur. Les portes sont closes et le coup de sonnette quémandeur n'éveille aucun écho .
Un tour de la maison, ourlé d'un peu d'inquiétude ou d'humeur légèrement maussade .
Tiens! Cette fenêtre est ouverte et par elle on aperçoit une chambre en un désordre inhabituel . L'occupante se serait-elle décidée à ranger, ce qu'elle se promettait depuis belle lurette? Mais, de toute évidence, cela ne s'est pas fait dans la sérénité. Le lit est surchargé de boîtes et de paquets de vêtements renversés à la hâte. Les portes des armoires baîllent un peu bêtement et des piles de vêtements paraissent avorter çà et là. La vitre n'est pas cassée mais les ferrures qui la maintiennent ont eu maille à partir. Une odeur d' alcool ou de vinaigre de fruits saisit la gorge de l'arrivant. Sur le parquet habituellement soigneusement entretenu gisent des morceaux de verre colorés dans une mixture odorante .Une hache est négligemment posée à côté de la porte de sortie . Un bref instant d'affolement! Ca y est! Notre tour est venu; on a franchi les frontières naïvement confiantes de notre intimité. Quelques boîtes à bijoux gisent sur le sol, tristement appauvris de leur contenu de souvenirs et de tendresses. Il nous faut redécouvrir et reconquérir le territoire, écarter des débris et des bouffées de sanglots ou de colère, penser à rendre à chaque chose sa place.
La présence d'un fils accouru à l'aide, l'arrivée de policiers à la fois attentifs et détachés nous aident à émerger .Nous racontons, précisons, supposons... La soirée s'avance en commentaires et en silences.Un peu de découragement nous pousse à remettre au lendemain la suite de la remise en ordre .
Ce soir, nous fuirons ce coin envahi de notre territoire et cherchons autre part un sommeil difficile et traversé de rêves menaçants .

L'escribouilleur


Tennis Club de Malonne

Au cours de la dernière semaine d'août, le TCM avait organisé un tournoi de doubles officiel .
Malgré un temps pas toujours très clément, tous les matches prévus se sont déroulés normalement.
Dimanche soir, les lauréats se sont retrouvés dans la cafétéria du club pour recevoir les prix gagnés par les équipes victorieuses .

Voici, par tableaux, la liste des vainqueurs.

En doubles-messieurs 60 pts : Jeanmart F. et Duchêne P. du T.C Tamines
" " 40 pts: Agramme P. et Halbardier G. de Belgrade .
" " 20 pts: Hennuy S . (Bouge) et Wynants O ( Malonne )
" " 10 pts: Pierard D. et Roland N. de Namèche .

En doubles-dames 20 pts: Guillaume Anne( Tamines) et Henin Sylvia(Géronsart)
" " 10 pts: Forain Martine et Koller Christiane ( Malonne)

En doubles-mixtes 20 pts: Parmentier Christiane et Dugardeyn Patrick de Malonne
" " 40 pts : Léonard Corine et Vincent Stéphane de Malonne .

Aux Interclubs :

On parle souvent de Kim et de Justine, nos tenniswomens nationales . Mais , pour une fois, restons au T.C. Malonne pour féliciter une équipe de dames 30 Div.II qui est championne provinciale de la région Namur-Luxembourg après avoir, le 21 juillet dernier, battu leurs adversaires de Bouillon par 5 victoires à 3.
Bravo à Christine Brichard, Danièle Demin, Viviane Housiaux, Martine Beaudart, Bénédicte de Ribaucourt et Catherine Evrard qui , par 2 fois, leur a donné un coup de main lors des départs en vacances .
La suite à Flémalle , le 1er septembre , puis... elles s'envoleront vers la Flandre (Anvers) si elles continuent sur leur lancée. Comme je le leur dis souvent : " Allez les filles! Il faut y croire jusqu'au bout "
Encore Bravo!