169 - Mai 2002

Retour à la page d'accueil

 

N° 200
N° 199
N° 198
N° 197
N° 196
N° 195
N° 194
N° 193
N° 192
N° 191
N° 190
N° 189
N° 188
N° 187
N° 186
N° 185
N° 184
N° 183
N° 182
N° 181
N° 180
N° 179
N° 178
N° 177
N° 176
N° 175
N° 174
N° 173
N° 172
N° 171
N° 170
N° 169
N° 168
N° 167
N° 166
N° 165
N° 164
N° 163
N° 162
N° 161
N° 160

Malonnois du bout du monde

C'est dans le cadre d'un projet européen de recherche scientifique que je me trouve dans le Nord de la Thaïlande pour une mission de terrain de deux mois, la deuxième depuis un an. Plus précisément, je me trouve a Chiang Mai ( a +/- 800 Km de Bangkok), mais mon travail me donne l'occasion de voir toute la diversité des paysages du Nord: larges vallées a fond plat avec de la riziculture intensive, des villages de montagne avec une agriculture "slash and burn" ("couper et brûler"- la végétation accumulée pendant les 10 à 12 ans de jachère) sur des pentes très fortes, mais aussi, des paysages périurbains où la spéculation foncière a été très importante jusqu'a la crise financière asiatique de 1997.

suite


24 Heures de Volley de Malonne

La 13e édition des 24 heures s'est déroulée du vendredi 5 au samedi 6 avril au complexe sportif de l'institut Saint-Berthuin. Du volley non-stop durant 24 heures, quelle folie ! Cette année encore, quelques 127 équipes aux noms plus rocambolesques les uns que les autres se sont rencontrées et relayées durant cette fête du volley-ball.
Côté pile, il y a le premier match pour les plus jeunes joueurs du club ; des pros aux côtés des amateurs ; des filles et des gars ; des jeunes et d'autres moins ; de la compétition, un peu, et surtout une ambiance de retrouvailles et de guindailles avec pour leitmotiv : " On est là pour se faire plaisir, pour s'amuser avant tout ". Côté face, il y a des centaines de bras qui travaillent pour que cette fête sportive soit possible. Cela passe du montage à l'arbitrage en passant par la restaura-tion, l'encadrement des équipes et j'en passe...

suite


L'étrange et véridique histoire de Papy Bouboule

- Dis Papounet, raconte-moi une histoire.
- Une histoire ?
- Oui mon Papounet chéri, raconte-moi l'histoire de Papy Bouboule ! Tu sais, celle qui commence par " Il était une fois… "
- Ah, celle qui commence comme ça ! Mais tu la connais par cœur !
- Non, raconte-la encore.
- Allez, viens t'asseoir alors, je vais encore te la raconter.

Il était une fois, il y a bien longtemps, une tribu parmi tant d'autres. Comme toutes les autres, cette tribu n'était plus farouche pour les nôtres depuis bien longtemps. Et ses mœurs, pour bizarres qu'elles soient toujours, avaient évolué comme partout ailleurs.
En effet, depuis longtemps ils avaient accepté la loi du plus fort et s'étaient résignés (à contrecœur, il faut bien l'avouer) à faire la paix avec nous. A la fin de chaque hiver ils jouaient toujours à celui qui a gagné, mais il y avait bien long-temps qu'ils ne brûlaient plus qu'une méchante sorcière, histoire de faire semblant de croire qu'ils étaient toujours les plus forts.

suite


Où il y a de la gêne il n'y a pas de plaisir

Quoi de plus sympathique et convivial que le grand feu. Il permet à l'ensemble de la communauté malonnoise de se retrouver pour saluer l'arrivée du printemps. Cependant peu savent le nombre de coups de téléphone et de démarches pour mettre cette manifestation en place.
Un mois avant l'événement il s'agit de planter les panneaux invitant le bon peuple de Malonne à venir déposer au coin de la Navinne ses arbres de Noël et autres branchages qui viendront alimenter le feu.
Certains nous ont demandé pourquoi on ne conduisait pas le combustible directement à l'endroit du feu. Tout simplement parce que le fermier mettant son champ à notre disposition ne tenait pas à ce que son terrain soit abîmé par les nombreuses allées et venues alors qu'il avait plu énormément.
Sur les panneaux il était stipulé en plus qu'il ne fallait pas déposer de planches avec des clous. A part deux chevrons bardés d'une cinquantaine de clous ce fut bien respecté. Mais ce qui n'est pas dit est-il par le fait même souhaité ? Vous allez comprendre. Quel ne fut pas notre étonnement lorsque nous découvrîmes (ça vaut la peine d'employer le passé simple...) deux énormes tas de thuyas enchevêtrés apportés par camion aux petites heures du matin. En fait ce n'était pas des branchages de thuyas, ils y étaient aussi Dieu merci, mais des arbres entiers de trois à quatre mètres de hauteur, de quinze à vingt-cinq centimètres de diamètre.Pour faire bonne mesure, comme ces arbres avaient été arrachés avec une machine, les souches y étaient toujours, on se demande bien pourquoi le propriétaire les aurait coupés ...ça brûle des souches, pardi quand on fait un grand feu...Quand on sait que les entrepreneurs payent cher pour se débarrasser de tels chargements... rien de plus simple que d'offrir ces thuyas aux bénévoles du grand feu de Malonne.Ces bénévoles ont donc coupés ces souches, il y en avait une bonne trentaine, et puis après avoir secoué la terre non pas de leurs souliers mais des souches - pour qu'elles soient transportables- ils vont les stocker, elles auront le temps de sécher, pour les brûler l''année prochaine. Encore merci, comme je vous le disais : " là où il y a de la gêne il n'y a pas de plaisir ".

Texte : Pol Wart


Une petite école à Malonne... à la taille de petits enfants

C'est une petite école comme une vraie maison, avec sa cuisine, sa salle à manger, sa salle de bains, où l'on apprend la propreté en posant les poupées sur un pot minuscule et où l'on soigne si bien les bobos, avec l'institutrice, qui, dans cette école, est appelée la " jardinière ".
Et puis, il y a le living-salle de jeux, décoré de couleurs douces, avec sa maison de poupées, le petit magasin, le coin cuisine, la chambre des poupons; mais, avec leur vive imagination, les enfants ont tôt fait de les métamorphoser en restaurant, cabinet médical, chenil, tanière de renard, piscine, bureau de police, ferme, etc...

suite


Le commissariat mobile s'arrête chez nous

Ce mercredi 3 avril, le Commissariat Mobile de la Police Communale de Namur s'est installé sur la Place du Terminus (aussi appelée Place du Basket, au Malpas) pour une toute première.
Hélas, faute d'une information efficace, la population malonnoise n'a guère réagi à cette initiative. Malonne Première a rendu visite aux trois policiers qui étaient présents, prêts à répondre aux nombreuses questions qui auraient pu être les vôtres.

suite

 

Vie et violence …

La violence : force aveugle destructrice, sauvagerie primaire des guerres, terrorisme …
La violence a toujours existé bien que, d'après les statistiques, la grande criminalité n'ait pas augmenté et ne concerne d'ailleurs que 5 % des jeunes. On assiste cependant à une dégradation de l'image de la jeunesse à cause des actes de délinquance qui empoisonnent l'existence. Certains jeunes veulent satisfaire immédiatement leurs désirs ; c'est leur plaisir !
Les modèles véhiculés par la société de consommation font monter la tension agressive. La drogue leur procure une illusion de bonheur et, dans le monde, on leur promet des paradis tout aussi trompeurs.
Et pourtant, il y a un chemin de vie dans la violence.
Il y a une violence créatrice, celle qui fait apparaître et respecter les limites et les règles en famille, à l'école et dans la société.
Les jeunes ont besoin de chercher leur identité et leurs repères pour se construire et grandir. S'ils ne les trouvent pas, ils sont très tentés de " jouer " avec des actes agressifs. On constate chez les jeunes en crise une rupture de transmission de l'histoire familiale, une démission parentale qui donne trop vite l'indépendance ou négocie sans arrêt des limites floues. Les sentiments des jeunes vis-à-vis des limites imposées sont souvent mitigés. Ils ne sont pas d'accord et ressentent parfois de la haine. Si l'éducation est bien arrimée à l'amour et au respect, une relation vraie peut se construire. La reconnaissance de l'agressivité mutuelle et de la non satisfaction immédiate des désirs permet d'intégrer les règles de vie. On voit des nouveaux parents qui sont bien plus à l'aise que ceux qui ont connu mai 68 pour avoir une position ferme et dire non quand ça suffit !
En milieu scolaire, une équipe d'adultes qui accepte de tenir sa position avec fermeté et respect de l'élève, peut contenir très vite les débordements.
Heureux les jeunes qui ont fait l'expérience de s'être affrontés à la violence aimante d'adultes exigeants et présents dans leur vie.

Guy BOUCHEZ

 

Le mot du curé

Espoir ou espérance?
Connaissez-vous la différence entre l'espoir et l'espérance? C'est relativement simple: l'espoir fait tendre vers un but bien précis, un objet réel: une guérison, des vacances, un emploi... Tandis que l'espérance est un état permanent d'attente. Attente de quoi? Bien difficile à dire. Pour comprendre l'espérance on ne peut parler que de son contraire: elle est contraire à l'angoisse de vivre. Cette angoisse existentielle que nous avons probablement tous expérimenté lorsque notre gorge se noue. Dans l'espérance il y a aussi toujours une certaine précarité, autrement elle serait une certitude. Je comparerais aussi volontiers l'espérance à la confiance de l'enfant, une confiance toute proche de l'humilité et du détachement.
Jadis, et c'est encore parfois vrai, on essayait de forcer les hommes à l'espérance en faisant peur: peur du passage à la vie d'outre tombe, passage qu'il fallait bien réussir. Cette espérance était alors limitée à un salut étroitement individuel. On n'avait qu'une âme à sauver, la sienne! Heureusement la mentalité actuelle nous a permis de dépasser cette étroitesse et de donner à l'espérance une toute autre dimension. Progressivement, nous nous sommes aperçus que tous nous étions collectivement engagés dans un même voyage, une même aventure, et que dans cette histoire nous avions chacun un rôle à jouer.
C'est tout le sens de l'espérance pascale!
Désormais nous n'attendons plus seulement une béatitude personnelle mais nous avons pris conscience que la formidable évolution dont nous faisons partie monte, progresse vers la libération de l'esprit et le don de l'amour. Nous savons désormais que ce n'est plus seulement notre destin individuel qui est en jeu mais bien toute la longue histoire de l'humanité et de l'univers. Une histoire qui a commencé il y a 10 milliards d'années et qui progresse à une allure de plus en plus vertigineuse. En relisant notre propre histoire mais aussi l'histoire de l'univers et l'histoire sainte, nous pourrons découvrir et comprendre que toute cette aventure n'est pas issue de rien ni du hasard; elle a une origine - une "force" disent les incroyants, une "personne" disent les croyants - qui nous attire vers l'horizon d'une humanité nouvelle, d'un monde nouveau.
L'espérance nous offre de découvrir que la réalité n'est pas absurde, elle est faite de créations qui s'enchaînent pour nous conduire vers un futur, vers un monde nouveau. Tous nous portons en nous la matrice de ce monde nouveau. Chaque jour nous faisons renaître, nous ressuscitons le monde à la vraie vie. Nous sommes faits pour "ressusciter". Parce qu'en nous rien n'est achevé, rien n'est parfaitement satisfaisant, nous aspirons à devenir vraiment vivants.
En ressuscitant Jésus, Dieu ouvre l'espérance à toute l'humanité et procure un dynamisme nouveau pour mener à bien l'achèvement de la création.


Pendant la première semaine des vacances de Pâques, un groupe de Belges dont des Malonnois se trouvaient à Arêches-Beaufort. Traditionnellement a lieu une compétition de slalom géant réservée aux vétérans, anciens moniteurs, pisteurs, etc. J.P. Charlier, malonnois bien connu a participé à cette compétition et a décroché la 3ème place sur une trentaine de participants. Félicitations pour cet exploit .


 

BILLET D'HUMEUR

L'auto des grands-parents a ramené Mathieu et ses deux soeurs. Suivant un usage rapidement élevé au rang du sacré, la grand-mère est repassée par la boulangerie pour gâter chacun selon ses envies et le goûter est solide, animé. Une fois les estomacs apaisés, bien calés pour certains, chacun s'installe dans une activité. En règle générale, les choses se passent bien, nos trois loustics étant, le plus souvent, passés maîtres dans l'art de composer.
Mais, ce jour-là, papa rentre plus tôt : il a prévu de planter des framboisiers avec le grand-père. Et, comme Mathieu fait partie des " mecs ", il accompagne les deux jardiniers.
A grands renforts de coups de bêche et de houe, le terrain se prépare et Mathieu manie un rateau avec autant d'énergie que ses deux compagnons. Les " hans " qu'il pousse à chaque coup sont presque aussi convaincants que ceux du père et ceux du grand-père. Le travail avance bien et, dans le soir qui s'annonce, les bruits des outils de jardinage s'enfoncent sourdement dans la bonne terre sableuse du jardin.
Mais, ce soir, le papa a charge du souper et il quitte bientôt le travail. Sans hésiter son fiston repousse son invitation à rentrer avec lui à la maison, déclarant haut et fort qu'il continue à travailler avec son grand-père. Et les deux compères reprennent leur besogne.
Pourtant, progressivement, le petit bonhomme s'arrête ; il regarde autour de lui. Venue des bois voisins, l'obscurité se faufile doucement entre les arbres ; elle avale insidieusement le jardin, estompe sournoisement les murs rassurants de la maison dont on n'aperçoit bientôt plus que de vagues contours.
Non seulement notre homme ne travaille plus mais, ce qui est plus inhabituel, il ne dit plus un mot. Ses yeux se perdent là-bas, du côté de la cuisine éclairée où papa prépare le souper.
Le grand-père a perçu l'affaire et tente de rassurer son petit compagnon. Il parle d'une couverture bien chaude qui va envelopper le jardin et lui permettre ainsi de se reposer une grande nuit, comme les petits garçons dans leur lit.
Le silence du petit jardinier ne traduit aucune conviction. Et le voilà qui se glisse hors de la parcelle de terre préparée.
- Tu aimes la nuit, Mathieu ?
Silence dubitatif !
- C'est beau, tu sais, la nuit avec un ciel plein d'étoiles.
Re-silence dubitatif !
- Tu voudrais aller près de papa, Mathieu ?
Suggestion libératrice, le rateau du bonhomme lui échappe des mains et une petite voix toute douce..., toute douce se glisse dans la nuit qui, maintenant, s'installe tout à fait.
- Je vais juste donner un bisou à papa ; puis, je reviens.
Ne pas perdre la face, grands dieux ! surtout ne pas perdre la face.

L'Escribouilleur


O2 Bikers Kids Trophy

C'est la première fois qu'un tel trophy est organisé en région wallonne, et c'est un parcours sur le territoire de Malonne qui fut retenu.
En effet, ce dimanche 24 mars, alors que le soleil de printemps dardait de ses premiers rayons, 63 jeunes de 8 à 14 ans s'élançaient, chevauchant leur VTT, sur les sentiers environnant le hall omnisports de St-Berthuin.
Le but de ce trophy est de parcourir le tracé d'un circuit le plus de fois possible sur un temps donné. En fonction de l'âge, ce temps varie entre 15, 20 et 30 minutes.
En théorie, ces manches sont réservées aux licenciés, inscrits donc dans un club. Mais exceptionnellement, 5 néophytes furent admis lors de cette première.
C'est la preuve qu'il y a une volonté de promouvoir ce type de sport en nos contrées.
Petit cocorico : parmi les 3 premiers non-licenciés, nous trouvons 2 jeunes Malonnois.
P. Folcque



Un tournoi international au F.C. Malonne 2000

Ce week-end de Pâques, le Comité du Football Club Malonne 2000 a organisé un grand tournoi de préminimes et de minimes dans les installations du Champ-Ha.
Le dimanche 31 mars, 14 équipes de préminimes et le lundi 1er avril, 16 équipes de minimes se sont rencontrées. Parmi elles, 4 équipes sont venues de Fontaine-la-Malet (faubourg du Havre en France). Chaque équipe devait prester 3 matchs pour se qualifier.
Ce sont les équipes françaises qui se sont le mieux distinguées en remportant la victoire dans les deux catégories. Comment expliquer cette réussite ? Nos enfants sont-ils moins doués ou moins bien entraînés que leurs copains français ? Il faut savoir que depuis de nombreuses années, la Fédération Française de Football a pris le taureau par les cornes en organisant des stages de formation pour les jeunes, en subsidiant les clubs qui peuvent recruter des formateurs. On connaît les résultats de cette décision, y compris au plan international.

suite


Les jeunes et l'alcool

Pourquoi faut-il que - trop souvent ! - des initiatives pleines d'intérêt suscitent aussi peu d'engouement ? Cette triste constatation en a encore reçu la preuve ce mardi 12 mars, à l'occasion de la conférence-débat organisée par l'association des parents de l'institut Saint-Berthuin (secondaire), et qui avait pour thème l'alcool et les jeunes

suite


Ex libris


Moi, Mitounet-Joli, par Pierre Gripari, éd. Julliard, l'Age d'Homme, Presses-Pocket n°2153.

Mitounet est un petit martien, né de père terrien et envoyé par celui-ci sur la terre pour faire connaissance de sa famille terrienne. Il atterrit dans un coin de France au milieu d'une famille nombreuse que son arrivée va inquiéter.
Les relations, dès le départ, sont difficiles et vont rapidement tourner au drame. Malgré ses efforts, le petit extraterrestre sera rejeté par les membres de la tribu.
Contrairement à ce qui se passe sur Mars où l'on ignore la jalousie, les rancoeurs, la cupidité, la peur de l'autre, chez les hommes, le sentiment constant d'une présence étrangère, même si elle est inoffensive, ce sentiment est menaçant et peut mener au pire.
Bien d'autres différences de comportement, de constitution même vont transformer ce milieu en chaudron de sorcière et la tentative de rencontre positive entre les deux populations débouche sur un échec total.
J'ai trouvé fort intéressante la confrontation entre deux types d'êtres aussi différents. Elle m'a fait prendre conscience de ce que nos comportements traditionnels, comme le souci de l'argent, par exemple, peut avoir d'absurde et d'incohérent. Et pourtant, qui sait si, un jour prochain ou lointain nous n'aurons pas à faire l'apprentissage de la cohabitation.

J.Lorant