191 - MAI 2004

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Malonne Première a besoin de vous

Une fois de plus … ce logo !
Nous pouvons espérer ne pas devoir le republier dans les éditions des mois à venir, mais qui sait ?

Dans le numéro 189 du mois de mars, nous avons présenté le comité de rédaction-lecture.
Un des objectifs cités est d'assurer l'esprit pluraliste du contenu du journal.
Certaines réflexions reviennent de temps à autre : " Malonne Première n'est pas assez pluraliste ".

Mais qu'est-ce que le pluralisme ?
Des définitions fort " savantes " sont proposées par différents courants de la politique, de la sociologie, de la psychologie, de la philosophie…
Ce pourrait être une doctrine suivant laquelle les êtres sont multiples, individuels et ne dépendent pas d'une réalité absolue. Donc, pas de pluralisme dans des situations totalitaristes.
Par contre, il se fonde sur la liberté de l'être humain. Il s'agit de concevoir comment les gens peuvent coexister harmonieusement dans la société (au sens large) et conserver en même temps, au lieu de le laisser se diluer ou de le perdre, un fort sentiment d'appartenance à leur communauté culturelle, ethnique, religieuse, politique, philosophique ou autre.
Le pluralisme devrait aussi se manifester dans l'expression des courants de pensée et d'opinion.
Nous savons que certaines publications y sont opposées et ne " tolèrent " que ce qui est conforme à leur conception de la vie et du monde !

Quant à Malonne Première, nous sommes résolument dans la perspective pluraliste, quoi qu'en pensent certains.
En effet, quant un " document " nous parvient (article concernant différentes rubriques anciennes, actuelles ou à créer, reportages divers …), nous le publions sans aucune discrimination, qu'elle soit politique, philosophique, religieuse …, pour autant qu'il respecte l'éthique voulue par l'ASBL Malonne Première, à savoir le respect des personnes, groupes ou associations.
Est-ce aux différentes équipes de notre association à assurer un éventuel " équilibre " entre toutes les tendances qui -heureusement- existent dans notre village ? Non, ce n'est évidemment pas leur rôle. (A noter que parfois nous ne sommes pas invités à certaines manifestations alors que d'autres médias le sont !)

Dès lors, nous avons besoin de vous ! :
si chaque groupement, association … voulait nous faire parvenir un article, un commentaire, un reportage …
si chacun de vous, chers lecteurs, nous envoyait un (petit) article de temps à autre …
alors le " Pluralisme " de " Votre " journal n'en serait que plus réel !


Guy Bouchez


le jumelage linguistique des 6èmes primaires de l'école fondamentale Saint-Berthuin.

Malonne-Op-Den-Berg

Le jumelage linguistique entre l'école fondamentale Saint-Berthuin de Malonne et l'école libre de Hallaar (commune de Heist-op-den-Berg), c'est déjà une longue histoire : depuis plus de dix ans, à pareille époque, une trentaine d'élèves de sixième année primaire concluent leur correspondance par deux rencontre amicales.

Très attendue, la visite des jeunes Flamands en pays de Sambre et Meuse a été préparée durant toute l'année scolaire. Pratiquement chaque mois, des courriers sont rédigés dans le cadre du cours de néerlandais ; les réponses sont évidemment attendues avec impatience. C'est ainsi que Wim apprend à connaître la passion de Thibault pour le sport, tandis que Florence a pu découvrir les hobbies de Marleen. Ainsi, l'apprentissage d'une langue étrangère est progressivement vécu comme une expérience enrichissante de communication.

Le jeudi 1er avril à Malonne, c'est le grand jour ! Des jeux bilingues sont organisés et de petits dialogues, tant répétés en classe, sont enfin utilisés afin de faire plus ample connaissance. Si la prononciation est encore hésitante, le vocabulaire se mémorise sans trop d'effort, lorsqu'il s'agit de participer au grand jeu dans le parc de l'Institut Saint-Berthuin. En fin de journée, de petits cadeaux et un sympathique goûter scellent l'amitié.

A la mi-mai, les jeunes Namurois se rendront en terre flamande.


Françoise Poncelet - Photos : B. Dubois

 


Quand la musique boute le feu au Champ-Ha.

Ce n'est pas qu'un simple fait-divers à raconter, il s'agit bien d'un événement exceptionnel auquel ont pu assister 200 personnes le samedi 20 mars.
Ce soir-là, il y avait un concert de 2 guitaristes acoustiques de renommée mondiale. Le premier est maintenant connu à Malonne puisqu'il s'était déjà produit l'an dernier aux côtés de l'américain Tim Sparks. Il s'agit de Jacques Stotzem (Belgique) venu assurer la promotion de son incroyable CD live. Avec son répertoire teinté de ses souvenirs de voyage (les gorges de Taroko à Taïwan), de ses souvenirs musicaux (Purple Haze de Jimmy Hendrix) et de ses amitiés (Song for Isato), il a chauffé la salle qui était prête à accueillir un phénomène.

Dès le premier morceau repris de Stevie Wonder, Eric Roche (Irlande) a littéralement enflammé le public par un répertoire plein d'énergie, de drôlerie et de sensibilité. Il en aura frappé plus d'un avec son style fait de percussions, de bruitages (sur la guitare, la pauvre !) et de superbes mélodies teintées de sa région natale. A peine désarmé par la chaleur, quelques bruits de scène (il aura appelé Georges Harrison pour être certain qu'il n'était pas en-dessous) et la nécessité de changer l'accordage de son instrument, il s'est fendu de quelques dédicaces tantôt à un autre guitariste (Le petit cochon), tantôt à Georges Bush (BushWacker).

Les 2 musiciens se sont alors retrouvés ensemble pour un mini-set ahurissant d'énergie. Un standard de jazz revisité à l'audace, une composition personnelle on ne peut plus excentrique et un blues bien de là-bas, l'incendie était déclaré dans la salle.

Et cette année, ce sont les spectateurs qui ont eu le dernier mot en réclamant un troisième rappel qu'ils n'auront pas eu : les musiciens ayant rendu les armes.

Vivement l'année prochaine …

Bertrand Dubois - Photos : Xavier Holemans

 


24 h volley

Même s'il ne permet pas qu'on se découvre d'un fil, avril est cependant un mois merveilleux avec l'éclosion des bourgeons et des fleurs, prémices de beau temps. Pour les sportifs de Malonne et environs, le plus gros événements du mois est sûrement les 24 heures volley.
C'était la 15 ième édition cette année et on peut dire qu'elle n'a pas démérité.
Le moment fort des 24 heures se situe probablement le vendredi soir pendant le tournoi des médias et des clubs sportifs de Malonne.
Ambiance du tonnerre partout, sur les terrains d'abord, dans les bars, les escaliers et les couloirs où on se bouscule faute de place.
Quel plaisir de voir les équipes en action : jeunes et vieux, hommes et femmes, minces et bedonnants, tous revêtus du même tee-shirt imprimé pour la circonstance, l'œil rivé sur la petit ballon coloré.
Une corne de brume annonce le début et la fin des matches et tout le monde obéit à la seconde. Quelle organisation aussi pour que le timing soit respecté : arbitres, dispatchers, barmans, cuistots, plongeurs.
Bravo au club capable d'un tel prodige.
Toutes les équipes ne sont pas de la même valeur. Qu'importe, l'important est d'être là et de s'amuser.
Côté Médias, se sont les militaires du service d'information qui ont raflé la coupe. Il paraît qu'ils n'auraient pas osé faire autrement, il faut dire qu'ils étaient coaché par un capitaine qui ne lésine pas sur la discipline. Malonne Première a fourni une équipe très mixte qui s'est assez bien comportée mais on dit qu'ils n'ont guère eu de chance.
Côté clubs sportifs malonnois, l'équipe du football 2000 a été la plus forte et récompensée comme il se doit.
Partout dans les conversations on entendait déjà parler de la 16 ième édition. Donc à l'année prochaine !


Roger Legrain

 

 


 

Vingtième anniversaire du Chœur Grégorien de Malonne

C'est par un concert reprenant vingt mélodies priantes choisies parmi les plus belles de son répertoire que le Chœur Grégorien de Malonne a fêté le vingtième anniversaire de sa création ; ce 28 mars, en la chapelle de l'institut Saint-Berthuin. Plus de 150 personnes ont répondu à l'invitation.
D'emblée, l'assemblée a été prise par cette atmosphère si caractéristique de calme, de sérénité, d'intériorisation. Les choristes entraient deux par deux dans le chœur de la chapelle en interprétant un chant de procession. Comme lors de chaque prestation, les applaudissements furent réservés à la fin, pour ne pas rompre l'ambiance d'intériorité.
C'est avec une grande simplicité et une compétence remarquable que Joseph Franssen, Maître de chœur, dirigea l'ensemble, invitant parfois le public à s'associer aux choristes. D'autre part, Emile Marchand, choriste et organiste, a permis à ses confrères de mettre leur voix au repos en interprétant, à trois moments, une œuvre pour orgues.
Nous avons eu l'occasion, dans Malonne Première, de présenter ce chœur en octobre 2003 (N° 184). Nous y renvoyons les lecteurs intéressés pour se rappeler soit l'origine, soit ce qu'est le chœur grégorien ou …
Ce concert, comme chaque autre, a été " une invitation à un voyage intérieur, vers le centre lumineux de son être " …
Aujourd'hui encore, la cantilène grégorienne crée une atmosphère de paix, de sérénité propice à la contemplation. " L'espoir du Chœur Grégorien de Malonne est de donner ou redonner aux personnes qui l'écoutent avec le cœur comme à celles qui le chantent avec cœur, la joie de vivre et revivre cette expérience intime que peut procurer cette forme d'art et de prière qu'est le chant grégorien ".
A la fin du concert, une réception a permis à chacun de s'entretenir, dans un climat chaleureux, avec les choristes. Contrairement à la plupart d'autres concerts (non grégoriens), ce n'était point les applaudissements qui étaient attendus. Il ne s'agissait, certes, pas d'un show ; pas de vedettes, de stars … Mais Joseph Franssen aimait préciser que c'est le " merci " qui leur a été adressé par une parole, un regard, un sourire.
J'ajouterais, pour rester dans l'esprit de cette fin d'après-midi ensoleillée, " félicitations " pour ce moment de félicité au maître de chœur, à l'organiste et à chaque choriste.

Guy Bouchez

 


On connaît la chanson et pourtant …

Nos histoires personnelles sont faites de petits et grands moments rituels. Ces petites choses si peu extraordinaires qu'on attend impatiemment chaque année. Ces grands événements qui reviennent sans surprise et que nous préparons avec tant de soin.

La marche parrainée de l'école fondamentale Saint-Berthuin fait partie de ces fêtes réclamées par les enfants. Le 2 avril dernier, personne ne s'y sera soustrait. La météo s'en était agréablement mêlée.

Depuis quelques années, " notre " marche a pris une tournure différente en fonction des tranches d'âges, respectant ainsi les attentes et capacités de tous. Ce sont les petits qui se rendaient au plateau de l'Institut en traversant le bois domanial. Les enfants du cycle 5/8 ont participé à un jeu de piste rocambolesque dans les bois de la Vecquée. Les 3ème et 4ème primaire se sont amusés à rejoindre quelques domiciles d'enfants de leur classe, se rendant ainsi compte de l'appartenance au village. Enfin, les aînés avaient emportés leurs rollers et leurs trottinettes pour quelques émotions plus fortes. Certains ont encore préféré la promenade classique en suivant les sentiers de notre village.

On connaît donc la chanson et pourtant, les enfants de maintenant continuent à la fredonner." Un kilomètre à pied, ça use, ça use, … "


B. Dubois

 



Flûtes, … mes pipeaux !

Honneur aux filles. Première à vous être présentée de ce quintette de musiciens malonnois (1) engagés dans le projet de production discographique de Folknam Musique Trad : Anne-Laure Berhin. Elle tient le pupitre des flûtes au sein de deux groupes de musique traditionnelle et accompagne dès lors sur un répertoire de musique à danser des XVIIIeme et XIXeme siècle les danseurs de la Caracole.

Quand il s'agit d'évoquer ce qui l'a amené à jouer cette musique que l'on appelle la musique folk, Anne-laure n'est pas sans voix. C'est qu'elle a entamé son parcours très jeune. En fait, en même temps que sa scolarité. Des études classiques en solfège et instrument au conservatoire de Namur avaient été précédées de deux années d'éveil musical à l'académie d'Eghezée.
C'est ensuite à l'IMEP, dans la classe de Françoise Gilson, qu'elle perfectionnera, pendant 10 années, sa pratique de la flûte à bec. Ses essais au violon n'auront pas été concluants. La méthode Crickboom de cette " méchante madame ", remplacée l'année suivante par les ateliers de Gwen Lejeune, bien plus sympa (à " La boîte à musique " de Longpré), n'ont pas convaincu l'instrumentiste de lâcher ses pipeaux au profit du crin-crin. Mais elle poursuit à cette occasion sa découverte du répertoire de musique à danser dans lequel ses parents l'ont bercée depuis sa petite enfance.
Bien lui en pris, car un nouveau passage à l'académie d'Eghezée, lui permet ensuite de participer à la classe de musique d'ensemble (répertoire traditionnel, cette fois) de Luc Pilartz (violoniste et cornemuseux de Pantha Rei) et, deux ans plus tard, d'incorporer la classe de répertoire baroque de Joëlle Landschot (elle-même membre du groupe " Orient Express ") découvrant ainsi la technique du jeu d'ensemble.

Introduite par son papa dans le monde des musiciens… adultes, elle fera la connaissance de Claudine Buffet, épinettiste namuroise, qui cherche à constituer un petit groupe autour du répertoire de la chanson traditionnelle et de la musique intimiste interprétée aux instruments anciens. C'est le début du trio " Les Petits Gris " qui joueront de 1996 à 98. A cette époque aussi, un groupe de danseurs en costume appelle à l'aide pour pallier au départ de plusieurs instrumentistes. Claudine et Anne-Laure incorporent la formation et partent la première année, en tournée en Espagne (Barcelone) où le groupe se produira dans le cadre de contacts établis mais aussi de façon spontanée et bénévole, notamment sur les Ramblas de la capitale. Commence alors pour elles deux un travail musical très complice avec Marie Nogarède (Flûtes) et José Cabay (Accordéon diatonique). Durant l'année, La Caracole se produit en diverses circonstances festives, et plus particulièrement celles organisées dans des lieux dont la solennité se trouvent rehaussée à point nommé de la beauté des costumes des danseurs et des superbes chorégraphies imaginées par Pierre Renson : les Jardins d'Annevoie, le Fourneau Saint-Michel… mais aussi dans des circonstances où le public est invité à participer : le traditionnel bal folk.

2002 fut l'occasion d'une tournée en Hongrie. 2004 verra la Caracole et ses musiciens s'exprimer en Bretagne (Finistère). Et puis, pour cette année de la musique, La Caracole et Les Petits Gris (qui se reconstituent pour la circonstance) participent à la sortie du CD " 25 années de folk à Namur, depuis le Temps des Cerises ". En ce sens, c'est des deux mains qu'Anne-Laure Berhin signe le titre de ce CD : " Elles dansent mes racines ". Car si nous évoquons ici principalement le travail musical de l'instrumentiste, il faut préciser que la musicienne trouve autant de plaisir à danser sur ces airs enjoués. Tout est affaire de complicité, autant entre danseurs qu'avec l'orchestre qui anime. C'est en cela que la musique folk est un monde très particulier : une musique qui ne peut s'écouter qu'ensemble, en connivence… une musique qui invite à se mettre en mouvement.

(1) Pour rappel, nous annoncions dans le numéro précédent que ces cinq musiciens vous seraient présentés dans cinq articles de M.P. celui-ci est donc le premier de la série.

Encadré

A quoi tu joues ?
Sur le CD, Les Petits Gris interprètent un traditionnel et une composition récente. Le " Marchand d'oignons " est un air chanté très représentatif " d'une certaine époque ". La voix de l'interprète, Didier Wargny rehausse ce morceau d'une couleur très personnelle. Par ailleurs, le folk est aussi un répertoire en pleine expansion. Ainsi cette " Valsaski " que Claudine Buffet a composé lors de vacances d'hiver, inspirée par la beauté des paysages enneigés qui l'entouraient au moment de cette création. Ils ont l'honneur d'inaugurer le CD en interprétant ce premier morceaux.
La Caracole, elle aussi, interprète un traditionnel. Il est tiré du répertoire wallon : " Paspi del neure poye " (passepied de la poule noire) et une seconde composition de l'épinettiste : " Scottische du 20eme ", morceau créé pour l'anniversaire du groupe de danse fondé en 1983.

Le CD est disponible au 14, chemin des criquets, mais peut aussi être commandé par un versement de 20 euros sur le compte : 068-2455905-86 avec en communication, nom et adresse.


La gratitude

Les fleuristes vont réaliser une bonne journée car, bientôt, vont affluer les clients à l'occasion de la fête des mères.
Souvent, les fleurs vont permettre de surmonter la réticence à dire sa reconnaissance.
Remercier celle qui a exercé une influence bénéfique sur notre vie et a contribué à notre bien-être, nous réjouir avec elle de ce qui s'est fait de bien sans rien attendre en retour c'est un sentiment de gratitude.
Nous, les mamans, lorsque nous recevons un remerciement de cette façon, nous pouvons l'accueillir et savourer avec joie le fait que chacun peut contribuer au bien-être des autres.
Si notre seule intention est de célébrer la façon dont notre vie a été enrichie par les autres en nous libérant de la tendance à voir ce qui n'a pas été, alors nous nous préparons à vivre un moment riche en émotion, un moment de bonheur.
Plus on s'offre la gratitude mutuellement, moins on est victime des rancœurs, des plaintes et des mécontentements.
Le sentiment de gratitude dissout goutte à goutte la carapace de l'égoïsme pour faire de nous des êtres libres et généreux.


Nicole Mélard

 

Club de gymnastique Terra Nova : Stage

La semaine dernière le club de gymnastique Terra Nova a organisé un stage pour les enfants de 2 ans et demi à 15 ans qui s'est clôturé par une démonstration devant les parents.
Un second stage sera organisé pendant les grandes vacances prochaines. Les parents qui souhaitent inscrire leur enfant peuvent prendre contact chez Fl. Brichard : 0495 69 25 61 ou chez M.J. Gruslin au 081 22 79 45.


Fl Brichard

 


125ème anniversaire de l'Ecole St-Joseph .

Succès total :

Ah, mon bon Monsieur,
C'est le géant du bar qui l'a dit...
Lui, on le regarde de bas en haut! A côté de lui: Jean-Pierre que l'on regarde de haut en bas et qui pourtant, des semaines avant, trois jours pendant et des jours après, a occupé le sommet de la pyramide. C'est notre coordinateur général.

C'est que, ma bonne dame, une fête pareille, ça se prépare avant... Faut prévoir du matériel, planifier, voir qui fait quoi et où, ordonner les idées, provoquer des réunions, établir des compte-rendus... Pour tout ça, Jean-Pierre était là avec autour de lui...

Vous êtes fous!

Mais oui, ma bonne dame, Nous sommes fous! Et, méfiez-vous, c'est contagieux!!!
Une exposition, une classe à l'ancienne, des travaux présentés, l'école ouverte, une soirée de gala, deux spectacles de deux heures, une soirée dansante, un souper, un dîner, deux concerts, des ballons, des bonbons, des... et des ...
Puis, des enfants heureux qui sur scène vous rendent au contuple - cadeau- les efforts demandés.
Puis, des parents et des grands-parents avec la tête pleine de souvenirs de leur école maternelle: poussin a grandi, Soeur des Anges a vieilli! Puis des anciens qui racontent...

Il fallait être fou pour imaginer cette fête et encore plus pour la réussir.
Un brin de folie... que c'est gai !
Ma bonne dame, mon bon monsieur, souriez!

Merci.

En ces propos, l'auteur est en danger!
Citer tout le monde serait trop long
Oublier quelqu'un serait décevant.

Mais toute réussite n'est jamais anonyme. Alors, merci à
L'esprit: Merci Christian Merveille qui donne le temps, fait naître des idées, attise l'imaginaire.
L'ordre: des coordinateurs, des preneurs de décision, chacun à son niveau.
L'énergie: de chaque personne. Et personne n'a compté ni son temps, ni sa fatigue, ni ses efforts.
L'imagination :qui fait que la magie d'un instant, le regard d'un enfant, le sourire d'une grand-mère resteront gravés dans nos mémoires.
La foule: qui a senti que l'événement était d'importance et qui a répondu à notre invitation .
L'équipe... l'équipe... C'est un mot magique qui dynamise, qui pousse, qui bouge
C'est un moteur, une force,
C'est un plaisir,
C'est une raison.

... Et si au bout du compte, après trois jours de fête, il nous fallait ne retenir qu'un seul mot ?
L'EQUIPE!

A. Fraselle
Photos: Q. Dulière .

 


 

Assemblée des Cordeliers de Saint Vincent à l'Institut St Berthuin

Le 13 mars s'est réunie à l'Institut l'assemblée annuelle des Cordeliers. Cette ASBL rassemble les vignerons-amateurs de Belgique. Les origines de son nom restent un peu confuses mais il viendrait peut-être de la corde que les moines chargés de la vinification dans leur abbaye portaient jadis en guise de ceinture. Quant à St Vincent, il en est leur patron probablement aussi parce que son nom comporte les mots : vin et sang.
Ne s'intitule pas vigneron n'importe quel fabricant-amateur de boisson alcoolisée. Seuls ceux qui produisent du vin de raisin à cuve ont le droit de porter cette appellation.
Le groupe, né en 1965, s'est donné comme but de promouvoir la culture de la vigne de plein air et la vinification de son fruit. Et son action recueille des résultats puisque, en Belgique, plus de 150 personnes, flamandes et en majorité wallonnes, s'adonnent à ce travail.
Il édite une revue trimestrielle qui informe sur tout ce qui concerne la vinification : cépages adaptés, législation, expériences personnelles, maladies du vin, taille, greffes...
L'assemblée générale se tient une fois l'an. On y entend le rapport d'activités du groupe, le mot du président, une conférence, une tombola et un repas.
Elle est suivie, un mois plus tard, de la dégustation des vins présentés par les membres. Un jury de spécialistes cote et attribue des diplôme aux meilleurs produits. Trois niveaux sont prévus : droit à l'appelation cordelier (médaille de bronze) ; premier cru (médaille d'argent) ; premier grand cru (médaille d'or). 53 vins ont été présentés cette année.
Des excursions annuelles sont programmées ; une année sur deux en Belgique et dans les pays limitrophes ; l'autre année, un week-end de trois jours qui consiste en un voyage didactique avec dégustation des crus les plus renommés et ce, chez un vigneron particulier.
L'ambiance de ces rencontres est très conviviale mais elle n'enlève rien au sérieux du travail : cette année, par exemple, 10 vins se sont vus refuser une mention tandis que Louis Courtoy, un Malonnois dont nous aurons prochainement l'occasion de faire la connaissance, recueillait deux "Premiers crus" pour ses deux vins des "Coteaux du Landoir" qu'il soumettait à la critique du jury. Il n'y a eu aucun premier prix cette année.
La vigne, le raisin, le vin, une belle et folle aventure...
Mais cela c'est une autre histoire... J.Lorant