199 - Février 2005

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L'école de la Communauté française à Paris

Lundi 20 décembre, nous sommes arrivés et nous avons vu la tour Eiffel en gros plan du palais de Chaillot. Quand on est allés la voir de plus près, quand j'ai vu le monstre d'acier, je me suis senti tout petit (même si je le suis déjà). Et nous avons fait plein de photos. Nous avons vu aussi le Trocadéro. En bateau-mouche, nous avons vu Notre-Dame de Paris et tous les ponts célèbres comme le pont Alexandre III avec ses statues recouvertes d'or. La nuit tombait, le ciel était tout étourdi et rempli d'étoiles. Un seul mot pour le décrire : magnifique. Nous avons mis des heures à trouver l'hôtel. Quand nous sommes arrivés, nous avons rangé notre sac et nous sommes allés manger. Puis nous sommes allés voir les décorations de Noël dans Paris.
Le lendemain, on est allés voir l'obélisque puis le dessus et le dessous de la pyramide du Louvre. Quand nous avons traversé le jardin des Tuileries (où Mélina a apprécié le confort du bain de boue), nous avons admiré la grande roue. Moi, je voudrais vous parler de la Cité des Sciences où nous avons enregistré un journal de TF1 suivi de la météo. On a pu aussi mettre sa tête dans une fourmilière géante, pédaler avec un squelette, entrer dans un terrarium avec des papillons ou se fabriquer un badge...
Quand on est sortis de la Cité des Enfants, on a vu l'immense boule : la Géode. Regardez comme on est beaux sur la photo. Nous avons tellement de souvenirs (la basilique du Sacré-Coeur, les Champs-Elysées, le Moulin Rouge, le tour Montparnasse, le dôme doré des Invalides, les Galeries Lafayette, l'Opéra, les hôtels illuminés qui changent de couleur pour la Noël, les magasins Le Printemps, le Lido...) qu'on ne sait pas tout vous raconter. Mais on chantait
" Aux Champs Elysées
Au soleil, sous la pluie,
A midi ou à minuit,
il y a tout ce que vous voulez
Aux Champs Elysées " de Jo Dassin
" La tour Eiffel a froid aux pieds
L'Arc de triomphe est ranimé,
Monparnasse n'est plus qu'une carcasse,
Les camions sont pleins de lait,
Les balayeurs sont pleins d'balais " de Jacques Dutronc.
Un seul conseil : VISITEZ PARIS, PARIS VILLE LUMIERE.

les élèves de 4e et 5e années

 


CHISTMAS BASKET 2OO5 - 5e édition

Pour la 2e année consécutive, Malonne est un des 14 centres qui organise le Christmas Basket pour la région Wallonie, Bruxelles, Brabant Wallon.
Gérard Legrand est le directeur et le fondateur du Christmas Basket . Patrick Dhane dirige le centre de Malonne avec compétence , fermeté et le souci d'intégrer harmonieusement joueuses, joueurs et moniteurs.

Les participants viennent des quatre coins du Basket namurois. Ils sont 5O.
L'espace d'une semaine ,changer de maître de stage tous les jours, permet aux participants de se confronter, de s'adapter à des personnalités, des tempéraments différents. C'est ce qui les attend dans leurs clubs respectifs tout au long de leur carrière sportive.

T Gilet

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Balade à vélo : 3 maîtres mots pour une matinée.

1. " Il ne se passe rien à Malonne en janvier ", disait-il et pourtant, le 2 janvier 05, nous étions 10 courageux à 9h sur la place du basket (près du Malpas) pour s'élancer dans notre première balade à vélo de l'année. Roger est venu immortaliser cet instant : voir photo. Le onzième participant nous attendait à Flawinne à 10h près du Château " David " où les trous de pic ont intrigué tant les spécialistes que les néophytes.

Yolande Dardenne

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Un marché de Noël bien sympathique

Quelques jours avant Noël, l'école professionnelle Reumonjoie ouvrait comme chaque année son marché de saison. On pouvait y découvrir des montages destinés à la fête qui approchait, des cartes, des cadeaux, des colliers, des bougies, des plaisirs pour la bouche. Et bien d'autres choses encore. Le tout, créé et façonné par les élèves de l'école. Comme toujours, la bière de Noël et le vin chaud étaient au rendez-vous, pour réchauffer les coeurs et donner un avant-goût de réveillons.

André Jeanmart

 

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Noël au Piroy

Il y a de nombreuses années, alors que j'étais encore enfant, j'avais bien fait rire mes parents la veille de Noël en leur demandant ingénument à quelle heure avait lieu la messe deminuit…Depuis quelques années, au Piroy, la question n'est plus incongrue, puisque la traditionnelle veillée de Noël y a lieu dès 19 H 30. Que les esprits chagrins se rassurent : cen'est pas parce que la fête de Noël y est ainsi avancée qu'elle est moins recueillie ou moins conviviale, au contraire ! Et année après année, de nouvelles traditions se créent : veillée animée par la chorale, participation des enfants, crèche vivante, vin chaud de l'amitié (ou jus d'orange pour les enfants) à la fin de la célébration. Personne ne se plaindra de voir Noël ainsi fêté dans la joie et l'amitié !

Michel Vause

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Les samedis sans voiture ?

Non il ne s'agit pas d'un projet de loi, mais de la question que je me suis po-sée un de ces samedis, en courant après ma voiture, et qui ne vaut que pour ma femme et moi !
La voiture qui recule toute seule
Ce fameux samedi, donc, jour de vacance mentale, je me rends à la banque, au Fonds de Malonne. Je me gare, je rentre. Je croise un grand moustachu. Connais pas, petit salut poli. Il rentre dans sa voiture et attend sa femme en-core à l'intérieur.

Je fais la file au self-service banking ; depuis qu'on a changé la présentation à l'écran, ça chipote un peu.

Soudain, des coups de klaxon saccadés. Je me dis qu'il devient bien familier le grand moustachu, on vient à peine de se croiser !

Je regarde dehors et je constate que ma voiture vient de redémarrer alors que je ne suis même pas dedans ! Elle recule tout doucement vers la route, presque sagement.

Le grand moustachu, un héros ( !), jaillit de sa Renault et court se mettre en travers de la route pour laisser la voie libre à ma Véwé. Je la rattrape, ouvre sa portière passager et tire son frein à main. Je ris bêtement, je remonte de-dans, ravance, coupe le moteur, tire le frein et engage une vitesse (si j'avais une cale sous la main, je la mettrais bien derrière une roue), je sors et je re-mercie Super-moustach'man pour son héroïsme et sa vivacité ; ce mec est " aware ".

Je vais chercher mes extraits de compte, je me donne une contenance, per-sonne ne voit mes jambes qui tremblent.

Alors je repense à ma mésaventure d'il y a quelques samedis, et je me dis que je ne devrais peut-être pas prendre la voiture le samedi…
Un dahu, un sanglier, deux voitures en moins
Quelques samedis plus tôt donc… je pensais passer une soirée tranquille à la maison. Ma femme était partie faire son jogging avec une copine. Faut être fou pour jogger un samedi soir, dans la boue et l'obscurité (mais bon, du jog-ging, ce sont surtout les vertus laxatives que ma femme et sa copine semblent apprécier).

Mon pote Pascal était venu faire un petit salut à la maison, avec sa femme et ses deux petits. Je venais de nous servir une Jupiler 33 cl (sauf aux en-fants…qui avaient préféré du whisky) et de couper une Mimolette en dés, recouverts de sel au céleri. A peine enfoncés dans le divan, mon gsm sonne : Myriam.

- Elle, calmement : " j'ai fait un accident "
- Moi : " ah ? où ça ? "
- Elle : " dans le bois du Duc "
- Moi : " ah bon ? ben, reviens, Pascal et Michèle viennent d'arriver "
- Elle, un peu plus tracassée : " mais non, j'ai cassé mon auto, mon auto ne roule plus, il faut que tu viennes me chercher ! "
- Moi : " cassée ? mais enfin, qu'as-tu fait ? qu'est-ce qui s'est pas-sé ? "

C'est ici que je dois interrompre ce dialogue véridique pour en inventer un de toutes pièces, qui lui évitera la honte de devoir raconter qu'elle est sortie toute seule de la route.

- Elle : " tu ne vas pas me croire, mais c'était un dahu "
- Moi : " un dahu ? Mais je pensais qu'on en trouvait qu'en monta-gne ! Avec leurs pattes asymétriques, ils ne devraient pas pouvoir évoluer à plat !"
- Elle : " mais moi aussi chouchou, et pourtant je suis formelle, c'était bien un dahu ! C'est sûrement un coup des Rangers, tu sais qu'ils ont déjà réintroduit des castors par chez nous ! Tu aurais dû voir ce qu'il a fait : il était tapi dans le fossé, et d'un coup il a sauté sur la route en poussant sur ses deux longues pattes, puis il a fait un 180 degrés sur ses deux courtes pattes. Ses deux courtes pattes étant du côté Buzet et ses deux longues pattes du côté Bois-de-Villers, il pen-chait donc du côté Buzet, et moi, comme je venais des 6 bras de Bois-de-Villers, je suis montée dessus comme sur un tremplin, et…- et c'est ici que reprend le cours réel de cette histoire- ma voiture a fait une toupie, je suis partie de l'autre côté de la route en marche ar-rière, et c'est le fossé très profond qui m'a empêchée de m'écraser sur un arbre ! "

J'afone ma Jup', je reprends un dé de Mimolette, et j'explique à mes amis que ma femme semble avoir plus besoin de moi qu'eux. Ils ont à peine déballé les marmots qu'il faut déjà les remballer. C'est fou la logistique que ça demande de déplacer une famille avec deux enfants pour aller envahir une autre maison, ça ne doit rien à avoir à envier à l'armée américaine qui décide d'envahir un autre pays (qui ne lui a rien fait).

J'arrive sur les lieux de l'attaque du dahu, et, vu la posture très impression-nante de la voiture, je me dis qu'il y a dû y avoir un deuxième accident, ça ne peut pas être elle, la voiture a le nez dans le fossé et une de ses roues arrières trône un mètre plus haut que le sol. C'est pourtant bien elle. Je poursuis ma route pour aller faire demi-tour plus loin et revenir du bon côté de la route. Dans la longue ligne droite, avalée à bon train, un sanglier apparaît soudain dans mes phares. Il est déjà trop tard, alors que mon pied droit est toujours en train de se déplacer de l'accélérateur vers le frein, je le percute et l'envoie promener devant moi. C'est beau, il glisse sur la route, éclairé par mes pha-res.

Je n'ai pas le temps de m'occuper du cochon ni de ma voiture, Myriam m'attend. La voiture roule toujours, je l'examinerai plus tard. Je ramène Myriam à la maison, je finis les bières abandonnées et toute la Mimolette. C'est pas encore ce soir qu'elle va me féliciter pour ma bonne haleine. La dépanneuse embarque sa voiture une heure plus tard. Le dépanneur jette un coup d'œil sur la mienne : " radiateur foutu, il ne faut surtout plus rouler hein m'sieur ! ".
En dix minutes, nous sommes redevenus deux piteux piétons dépités.

Et je ne sais même pas ce qu'est devenu mon sanglier !
Les " assurances Saint-Thomas "
Le lendemain je téléphone à l'assurance pour faire enlever ma voiture. En cas d'assurance omnium, les dégâts de gibier étant les seuls remboursés intégra-lement sans franchise à charge de l'assuré, la téléphoniste me conseille de déposer une plainte à la police dès lundi, ce que je fais.
La policière est très sympa. Seul problème pour la déclaration : la " route Royale " ne semble pas exister dans l'ordinateur de la police. On ouvre un guide des rues et on la trouve, mais pas moyen de déterminer si cette " route Royale " se situe sur le territoire de Fosses-la-Ville (par Sart-St-Laurent), de Profondeville (par Bois-de-Villers) ou de Floreffe (par Buzet)… (je ne le sais d'ailleurs toujours pas, si quelqu'un pouvait me renseigner…)

Un expert mandaté par la compagnie d'assurances va voir ma voiture au ga-rage. Il est formel : les dégâts observés ne peuvent pas provenir d'un choc avec du gibier. Piqué au vif, je demande son numéro à notre courtier et je l'appelle :

- Moi : " bonjour monsieur, je suis le conducteur de la VW que vous avez examinée, et je vous avoue que je suis un peu vexé, car vous affirmez que je ne dis pas la vérité "
- Lui : " mais je ne dis pas que vous mentez monsieur, je dis seulement que ces dégâts n'ont pas pu être provoqués par un sanglier, car je ne vois ni sang, ni poils, ni boue "
- Moi, en pensée : " tu ne dis peut-être pas que je mens, mais c'est va-chement bien imité ", et en parole : " et pourtant je peux vous assurer que c'est bien un sanglier que j'ai percuté, je ne peux rien raconter d'autre que ce que j'ai déjà dit à la police, je roulais à 120 et… "
- Lui : " quoi, vous rouliez à 120 ? mais votre voiture devrait être dé-classée monsieur ! "
- Moi : " bon, admettons que je n'ai pas percuté un sanglier, à votre avis, qu'est-ce que je pourrais avoir percuté pour avoir ces dégâts-là, sans trace d'une autre peinture ni trace avec quelque chose de dur et d'anguleux ? "
- Lui : " aah mais je ne sais pas moi monsieur, ce n'est pas moi qui ai fait l'accident ! "

Et bien, voilà qui me fait une belle jambe, ça n'a pas l'air bien compliqué comme boulot !

Cette fois, je suis vraiment vexé et je décide qu'il n'aura pas raison. Je vais voir le garde-chasse, on ne sait jamais qu'il soit au courant de quelque chose. Une connaissance m'ayant indiqué approximativement sa maison, après 1 km de chemin cabossé dans les bois, j'amène ma Skoda de remplacement à bon port, et je me rends compte que sa maison est en fait à 100 m de la grand-route. Pendant ce km, une mauvaise odeur me remonte dans le nez, j'ai bien l'impression que j'ai marché dans une crotte de chien, et que c'est la ventila-tion de la voiture qui rechasse l'odeur vers mes narines.
En attendant que le garde-chasse vienne m'ouvrir, j'attrape ma chaussure pour voir s'il y a quelque chose d'incrusté dans la semelle. J'avais vu juste. Tel-lement juste qu'en attrapant ma chaussure, je m'en mets sur la main. Le garde-chasse va m'ouvrir d'un moment à l'autre, j'attrape mon mouchoir et j'y frotte ma main le plus fort possible. Pourvu que je n'oublie pas cela, quand, dans une heure, je devrai sans doute me moucher.

Le garde-chasse n'a rien entendu et me conseille d'aller demander au chas-seur, dont il me donne les coordonnées, " mais n'y allez pas maintenant ", me dit-il, " il y a eu une chasse cet après-midi et à l'heure qu'il est, ils doivent tous être pleins comme des barriques ".

Le lendemain, le chasseur m'affirme que des traqueurs ont trouvé un sanglier de 15 kg, dans le fossé, à 150 m de l'orée du bois. Ça ne peut être que le mien, je sens que je vais me faire plaisir quand je vais rappeler l'expert.

Je file sur place, je remonte le bois à pied et je le trouve, intact. Il mesure environ 70 cm, il est mignon, c'est plutôt un gros marcassin qu'un sanglier. Il a l'air endormi. Je le photographie. Je remonte de l'autre côté de la route, et je retrouve mes débris de pare-chocs 50 m plus loin.

Je compose le numéro de l'expert en jubilant :

- Moi : " monsieur l'expert ? Stéphane Vincent ici… dites, je viens de retrouver mon sanglier !
- Lui : " ah bon ? "
- Moi : " oui, un petit de 15 kg, ce qui explique le peu de dégâts "
- Lui : " ouais, mais même avec un petit, je ne peux pas croire que vous ayez si peu de dégâts "

Décidément, il est plus coriace qu'un sanglier celui-là ! Il n'a vraiment pas envie de payer !
Heureusement, mon dossier photos et le passage d'un deuxième expert, allé sur place se recueillir sur la dépouille mortelle de mon animal " suffisent " pour convaincre la compagnie d'indemniser intégralement

Conclusion de cette histoire :
1. Quand on a raison, il ne faut pas se laisser faire.
2. Faites attention aux sangliers dans le bois du Duc.
3. Faites encore plus attention aux dahus qui traînent dans le bois du Duc ; j'ai encore vu il y quelques jours un bus qui y était couché dans le fossé ; je suis sûr que c'était encore un coup des dahus !

Stéphane Vincent

 

 

 

 

 

Merci…

Merci pour ces " décorations " de Noël qui …
J'ai vu des crèches, crèches toutes simples, en bois, en tissus mais aussi en bouteilles plastique, des crèches illuminées pour la plupart, des crèches toutes faites ou réalisées en groupe de voisins ou individuellement, des crèches rappelant la Nativité, rappelant au monde actuel qu'un petit bonhomme est venu nous proposer de vivre dans la fraternité, la paix, la joie, le bonheur et l'amour.
J'ai vu des guirlandes lumineuses aux fenêtres, aux maisons ou dans les arbres comme si nous avions besoin de voir clair, d'avoir une lumière qui nous guide dans la nuit épaisse de nos tracas, de nos soucis quotidiens.
J'ai vu des " Pères Noël ", grimpant à l'échelle ou saluant simplement mais toujours souriants comme si nous avions besoin de voir des regards de joie qui nous invitent à être heureux.
J'ai vu des sapins chargés de cadeaux comme si nous avions besoin de ce rappel à cette invitation à offrir des présents.
J'ai vu des étoiles grandes, petites, brillantes, lumineuses comme si nous avions besoin chaque jour d'un guide pour notre tâche journalière.

J'ai vu… mais que vais-je faire maintenant que Noël est passé ?

J'ai peut-être besoin de voir au-delà de ces décorations pour réfléchir au sens de ma vie.
A moi de garder le souvenir de ces " décorations " de Noël non pas comme de simples décorations mais comme un appel à être lumière, joie, aide pour tous ceux que je rencontrerai dans ma vie.

Merci pour ces " décorations " de Noël qui égaient, qui illuminent, qui émerveillent, qui créent une ambiance…mais surtout
Merci à vous qui décorez pour Noël ; cela m'a permis de regarder ma vie autrement.

Pierre Marchal

Funérailles d'un volontaire de guerre

Le 13 décembre 2004 avaient lieu à Malonne les funérailles de M. Lucien NOAME veuf de Mme Marie BAUFAYS.
Son pedigree patriotique est exceptionnel.
Né à Ciney le 20 avril 1928, il a 12 ans lorsqu'éclate la guerre en 1940 alors que par affiches placardées, le gouvernement enjoint aux hommes de 16 à 35 ans de se rendre à Ypres. De nombreux adolescents partiront par petits groupes pour rejoindre l'Armée belge.
Lucien est trop jeune pour cela mais dès qu'il a atteint 16 ans, il entre dans la Résistance comme membre effectif de l'Armée de Libération (A.L.) et sera reconnu résistant armé pour la période du 1er mai 1944 au 14 octobre 1944.
La Belgique étant libérée, il décide de s'engager à l'Armée. Mais son engagement est refusé car il est trop jeune. Ce n'est qu'à l'âge de 17 ans, peu avant la fin de la guerre en Europe qu'il pourra rejoindre le 32ème bataillon de Fusiliers comme volontaire de guerre 1945.
Il est détenteur des distinctions honorifiques de guerre suivantes :

-Médaille de la Résistance
-Médaille commémorative de la Guerre 1940-1945 avec deux sabres croisés.

Merci Lucien pour ton exemple de fidélité à la Patrie.

En l'église St-Berthuin, la messe fut célébrée par M. le Curé Lamotte assisté de l'abbé Ikaténia.
On y notait la présence de nombreux amis de la famille, du drapeau du Mouvement Dynastique de Malonne, souvent porté par le défunt, du drapeau des prisonniers de guerre et de celui le l'Amicale Namur-Luxembourg de la Brigade Piron .
Au monument, c'est Monsieur Angot, Président des prisonniers de guerre de Malonne qui exhorta l'assistance à observer un moment de recueillement suivi de l'inhumation dans le caveau familial, au cimetière de Malonne .

Pierre Muschoot


Humour

- La petite dernière de la famille rentre de l'école avec un air de deux airs et son bulletin en main.
S'adressant à ses parents, elle demande :
"Connaissez-vous la dernière ? "
"Non, répondent-ils en choeur ! "
"Eh bien, c'est moi".

- Un petit blondinet demande à son père enfoncé dans un fauteuil, "Dis, Papa, pourquoi tu t'es marié avec maman ?"
Ah, soupire le bonhomme, toi aussi tu te poses cette question !"

===

- Une jeune et jolie professeure d'anglais reçoit à l'improviste la visite d'un très vénérable inspecteur. Elle l'invite à s'asseoir dans le fond de la classe et il lui demande de faire comme s'il n'était pas là.
L'enseignante se lève pour écrire au tableau : "Pussy is a cat and Smogy is a dog" et interroge les élèves.
Sa démarche révèle une super coquine minijupe très adaptée à sa personne.
Toto lève le doigt et répond : "Ca veut dire : "Quel beau petit c...". Furieuse, la prof lui lance : "Tu auras une retenue ce soir". Toto se retourne vers l'inspecteur assis derrière lui et grogne : "Quand on ne sait pas, on ne souffle pas !"


Humour en noir et blanc...

La scène qui suit a eu lieu dans un vol de la compagnie British airways entre Johannesburg et Londres.
Une femme blanche d'environ cinquante ans s'assied à côté d'un noir. Visiblement perturbée, elle appelle l'hôtesse de l'air.
-"Quel est votre problème, Madame ?" demande l'hôtesse.
-"Mais vous ne le voyez donc pas ? répond la dme. Vous m'avez placée à côté d'un noir. Je ne supporte pas de rester à côté d'un de ces êtres dégoûtants Donnez-moi un autre siège."
-"S'il vous plaît, calmez-vous, dit l'hôtesse. Presque toutes les places de vol sont prises. Je vais voir s'il y a une place disponible".
L'hôtesse s'élogne et revient quelques minutes plus tard.
-"Madame, comme je le pensais, il n'y a plus aucune place libre dans la classe économique. J'ai parlé au commandant et il m'a confirmé qu'il n'y a plus de place dans la classe "affaires". Toutefois, nous avons encore une place en 1ère classe".
Avant que la dame puisse faire le moindre commentaire, l'hôtesse de l'air continue :
-"Il est tout à fait inhabituel dans notre compagnie de permettre à une personne de classe économique de s'asseoir en première classe. Mais, vu les circonstances, le commandant trouve qu'il serait scandaleux d'obliger quelqu'un à s'asseoir à côté d'une personne aussi répugnante".
Et s'adressant au noir, l'hôtesse lui dit :
"Donc, Monsieur, si vous le souhaitez, prenez votre bagage à main car un siège en première classe vous attend".
Et tous les passagers autour, qui, choqués, assistaient à la scène, se levèrent et applaudirent.


Victimes innocentes

La souffrance du monde est un scandale. Si les humains en portent une grande responsabilité ils ne sont cependant pas responsables de tous les malheurs du monde comme disait ce thaïlandais qui avait tout perdu suite au tsunami et qui essayait de faire comprendre aux touristes qu'ils pouvaient revenir: "Vous devez revenir dans notre beau pays, ce ne sont pas les gens qui sont responsables de cette catastrophe mais c'est la nature qui a été méchante. Nous ne sommes pas coupables mais victimes innocentes."
Quand on réfléchit sur le "pourquoi" du mal, il arrive un moment où la pensée cale, on ne trouve pas d'explication, d'origine ni de cause. Le mal est là, on ne l'explique pas, il faut faire avec!
Ce vide explicatif sur l'origine du mal accentue encore la souffrance. L'absurdité, le non sens, le scandale du mal écorchent parfois plus que le mal lui-même.
Alors beaucoup se retournent contre Dieu en disant: "Puisque l'homme n'est pas responsable, c'est Dieu qui a raté sa création."
La Bible non plus ne donne pas d'explication au mal, en revanche elle invite son lecteur à se mettre au côté de Dieu pour tenter de faire échec au mal. Toute la Bible regorge de souffrances et de malheurs qui nous obligent à penser à cette réalité universelle. Certes, on trouve - dans les textes les plus anciens - des passages ou Dieu semble se venger et punir l'homme par la maladie, les fléaux ou la mort. En y regardant plus attentivement, on constate souvent que les "châtiments" ne sont que la conséquence logique du choix fait par les humains, une conséquence que Dieu refuse à enrayer. Mais petit à petit dans l'histoire sainte, les images de Dieu vont s'affiner. Le livre de Job marque sur ce point un tournant décisif: il conteste la doctrine courante selon laquelle un pécheur souffre à cause d'une faute commise contre Dieu. Les écrits du Nouveau Testament ne disent pas autre chose: ni l'homme ni Dieu ne sont à l'origine du mal qui reste fondamentalement inexplicable.
Il nous faut donc vivre avec cette non-réponse à la question du "pourquoi le mal?" "Pourquoi la souffrance de l'innocent?" La réflexion d'un philosophe comme P. Ricoeur est éminemment juste : "Le mal, c'est ce qu'on décide à combattre, quand on a renoncé à l'expliquer." Le nom de ce combat est la solidarité.

Georges Lamotte