Anne Vanlommel
Originaire de Crupet, Anne vivait dans une famille de neuf enfants. Ayant épousé José VINCENT, le couple s'installe à Salzinnes. Elle travaillait comme laborantine au laboratoire du docteur Mottet. Pour s'occuper de ses trois enfants, Anne quitte son travail mais exerce une activité de bénévole à Ste-Elisabeth.

Quelques années plus tard, ils font construire leur maison à Malonne. C'est là qu'Anne s'enracine et s'épanouit. Pendant dix-neuf ans, elle s'occupera de leur magasin de vélos.

Le contact avec d'autres femmes lors des réunions de Vie Féminine l'a stimulée car leurs témoignages permettent de dédramatiser les problèmes de l'éducation des jeunes enfants et de trouver de bonnes idées pour la conduite de son ménage.
Anne aime sortir de chez elle pour rencontrer des personnes. Touta commencé par les démarches en vue de la vente des bougies d'Amnisty International (la plupart achètent pour participer à l'action concernant les Droits de l'Homme). Il y a aussi l'opération " Choco " qui l'a menée à faire du porte à porte ! Anne se présente, explique l'objet de sa démarche et le bon contact s'établit.

Son fils, Stéphane, qui " travaillait " pour Malonne Première, lui propose tout naturellement la recherche de la publicité puisque ce poste était vacant.
Chaque mois, Anne assure 4500 à 5000 mm dans nos colonnes ; elle démarche avec énergie et efficacité pour le journal et pour les commerçants. A présent, beaucoup de commerçants de Malonne, Bois-de-Villers, Flawinne, Salzinnes … proposent leur publicité pour une année. Il y a, bien sûr, tous les nouveaux commerces avec lesquels il faut prendre des rendez-vous, leur expliquer les objectifs du journal et les stimuler à préparer leur publicité. Anne est aussi présente à la prémaquette ; active et attentive, elle assure la gestion des publicités.
Aujourd'hui, elle éprouve une grande reconnaissance envers les Malonnois et les habitants des villages voisins pour leur générosité et leur bon accueil à l'occasion de ses visites.

Cette ouverture aux autres, Anne l'a surtout connue après le départ de ses grands enfants pour leurs études. C'est avec le curé Philippe Maistriaux qu'elle a fait ses premiers pas pour oser participer activement à la vie de la communauté paroissiale. Sa mort lui a causé tant de peine que son engagement s'est consolidé en souvenir de cette amitié. Maintenant, elle est le relais pour les parents qui désirent faire participer leurs jeunes enfants à la vie chrétienne par la communion.

Malgré des journées bien remplies, Anne prend encore le temps de faire des formations et des concours ; c'est ce qui lui a permis de s'envoler aux Etats-Unis !

Tout en évoquant les moments importants de sa vie, on perçoit les lignes de forces de son parcours, les branches charpentières de son arbre intérieur.
Ses choix se portent sur une vie saine et écologique, pas de luxe inutile, lutte anti-gaspi, prendre soin de sa santé, une alimentation diététique … Ces options l'ont préparée à tenir occasionnellement, à Marbais, le magasin de son beau-fils et de sa fille qui proposent des produits du terroir, une alimentation diététique et des produits d'entretien écologiques.

De nature optimiste, elle fait confiance : " Tout doit s'arranger ". Cependant, c'est aussi parce qu'elle sait saisir la première occasion lorsqu'elle se présente. " Aujourd'hui plutôt que demain " est une de ses devises. Sans vouloir tout faire tout de suite, elle choisit subtilement l'opportunité aubon moment. Tout n'est cependant pas parfait, il y a aussi des passages à vide.

Sa cure de jouvence, ce sont les câlins de ses quatre petits-enfants. Etre une vraie mamy, c'est tout un art et un fameux équilibre à tenir. C'est mener sa vie personnelle et se retrouver avec des petits-enfants, être le ciment affectif entre les générations et se tenir à distance, dans la discrétion, pour respecter les jeunes ménages. Ces derniers travaillent beaucoup ; alors on trouve un peu naturel de les aider, de les rassembler lors des fêtes pour que les cousins se connaissent … et pourtant il faut se protéger pour ne pas vivre le marathon du troisième âge.

Pour Anne, quel que soit le métier ou le rôle que l'on a, il faut bien faire ce que l'on fait et le rôle de mamy promet encore bien des trésors à découvrir et à partager !