168 - Avril 2002

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Face & Profil supprimé à la demande expresse de la personne concernée.


Senior Vidéo Trophy

Notre mensuel a été contacté par une chaîne de télévision locale pour collaborer à une nouvelle émission à succès.
On aime ou on n'aime pas les séries du genre " Loft Story " ou " Star Academy ", mais tout le monde regarde. Ce n'est pas toujours très amusant, ni instructif, mais c'est pris sur le vif, avec de l'imprévu, du sentiment, et même plus si affinités...
Les acteurs improvisés sont de sympathiques jeunes gens soigneusement sélectionnés pour le "piment" qu'ils peuvent apporter, et ainsi faire augmenter le taux d'écoute de la chaîne.
Un récent sondage a révélé deux choses: d'abord, les téléspectateurs qui disposent de beaucoup de temps pour regarder ces émissions sont surtout les personnes du 3ème âge. Ensuite, une série télévisée mettant en scène nos aînés serait la bienvenue: on imagine la qualité des échanges, des expériences, des souvenirs qui méritent d'être racontés...
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"Touche du bois" par les élèves de Reumonjoie

Quand ils se sont lancés dans l'aventure, il y a gros à parier qu'ils ne mesuraient pas exactement le défi devant lequel ils se trouvaient. Mais le défi était à relever.
Le défi pour ces élèves en difficulté scolaire, sinon en décrochage, était de s'exprimer, de monter un spectacle correspondant à leur expression et surtout de le présenter en public.
Bien entendu, encadrés par un de leur professeur, Mme Piccininno et par Fabrice Macaux, metteur en scène parisien (excusez du peu), l'aventure ne pouvait que déboucher sur du consistant.
Durant plusieurs mois, les élèves, au fur et à mesure de leur expression ont imaginé le spectacle et construit leurs textes. Mais que serait un spectacle sans scène et sans décor? Mettant la main à la pâte, plusieus professeurs se sont investis pour les montages, les mémorisations, les diffusions d'information, les décors et les répétitions. Tout a été pris en charge par l'école, jusqu'à la fabrication du papier des affiches et des invitations.
Bien entendu, l'entreprise n'était pas réussie d'avance, car les élèves ne se conduisent pas toujours comme des petits anges; certains d'entre eux vivent parfois "en marge de l'école". Au point que plusieurs étaient prêts à renoncer quelques jours avant la première.
Mais tenaces comme tout, Mme Piccininno et toute l'équipe ont redoublé d'efforts et le Grand Manège a pu accueillir cette "Compagnie" pour représentations.
Ce qui a surtout frappé le public, c'est la mise en scène quelque peu déroutante, des textes parfois hermétiques et des costumes revenus des temps lointains ou des temps futurs. Et comme l'indiquait le titre du spectacle, ces costumes étaient en partie de bois. Comme d'ailleurs, les copeaux incrustés dans le papier des invitations.
C'était un défi à relever et il a été relevé. Bravo à tous.

A. Jeanmart


Grand succès pour la marche ADEPS

C'était la grande foule à la salle paroissiale rue Joseph Massart où l'Association des Parents de l'école St Joseph accueillait les marcheurs le dimanche 17 février dernier pour la troisième édition de la désormais traditionnelle marche ADEPS. Plus de 950 paires de pieds ont foulé les sentiers, chemins et routes de Malonne sur le parcours des 5, 10 et 20 km, imaginés, flèchés et vérifiés (et même déflèchés sous la pluie) par les vaillants organisateurs. A l'arrivée, bières spéciales (de Malonne, entre autres, bien sûr!) et petite restauration (dont les aumônières de Malonne, bien sûr!) ont requinqué ces sportifs dans une ambiance bien sympathique. Un soleil resplendissant et un magnifique ciel bleu ont mis en évidence la beauté du village, appréciée par les nombreux
marcheurs qui le découvraient.

C. Lepoutre


L'école de la Communauté Française en classes de neige

Depuis très longtemps, des classes de neige sont organisées sous l'impulsion du directeur, Monsieur Maquet pour qui ce sera sans doute son dernier grand projet scolaire puisqu'il vient d'être admis à la retraite après plus de 25 ans de bons, loyaux et dynamiques services à la direction de l'établissement.
Cette année, c'est un contingent de 25 élèves fréquentant la sixième année sous la responsabilité de leur titulaire Madame Simon accompagnée du professeur d'éducation physique Madame Linden qui est parti dans le Valais suisse, plus précisément à Haute Nandez , goûter aux plaisirs de la poudreuse et bien évidemment en alternance avec des cours spécifiques préparés par leur professeur.
Ce séjour s'est très bien déroulé, tous furent gâtés par l'abondance de neige mais le soleil n'était pas au rendez-vous.
Un voyage sans incident qui laisse aux participants un souvenir inoubliable. Et déjà, d'autres initiatives sont à l'étude pour l'an prochain.

Note de la Rédaction: le récit du séjour et les impressions des enfants paraîtront dans le prochain numéro

Jean-Pierre Charlier


Les cyclistes malonnois à La Hulpe

Pour leur sortie de février, le cyclistes du 1er dimanche du mois ont laissé leur vélo au garage pour enfiler leurs chaussures de marche. Ils se sont retrouvés à La Hulpe pour marcher et visiter.
Sous la conduite de leur guide dévouée Evelyne, ils ont parcouru le magnifique parc du domaine Solvay. Le groupe fort de 35 participants s'est arrêté en face du château et Christiane Meesen en a profité pour le photographier.
Ensuite, le groupe a visité le musée Folon installé dans la ferme du château. Moment inoubliable car, plus qu'un musée, c'est une athmosphère Folon que l'on a vécue. Chance exceptionnelle, le peintre était présent et a accepté de signer quelques souvenirs à la grande joie des amateurs.
Après un bref casse-croûte, le groupe a repris les chemins du domaine s'arrêtant de temps en temps pour admirer les superbes séquoias et autres arbres rares qui bordent le parcours.
Ce fut une merveilleuse journée d'autant que le rare soleil de février était bien présent pour adoucir le froid piquant de l'hiver.

R. Legrain


Apéritif bénévoles


Le samedi 2 mars, les Magasins du Monde Oxfam avaient organisé une journée intitulée "Apéro bénévoles" dont l'objectif principal était de mettre à l'honneur les innombrables bénévoles qui se dévouent à longueur d'année pour l'organisation.
C'était aussi l'occasion de prendre ensemble un apéritif exotique à base de produits "made in dignity " habituellement vendus dans les magasins.
Bien sûr, les Malonnois se sont retrouvés dans le magasin du Fond et, en dépit du petit nombre de visiteurs, l'ambiance fut excellente.

R. Legrain


Le PS joue aux cartes


Ce samedi 9 mars, la section malonnoise du P.S. a organisé son annuel concours de cartes.
84 participants de Malonne et environs se sont inscrits à ce concours magnifiquement doté puisque le montant des prix s'élevait à 54.000 Bef .
La très belle salle de l'école de la Communauté Française était bien remplie et l'ambiance très calme a favorisé un excellent concours.
Comme c'est la tradition, quelques élus locaux ont tenu à manifester leur sympathie aux organisateurs de la journée. Autour de Monsieur Guy Maquet, chef de groupe du P.S namurois, on reconnaissait Monsieur F. Laloux, échevin des sports, Monsieur Maskant, échevin honoraire, le conseiller suppléant Léon Gravy, le président local Barrs et des sympathisants de communes voisines.

Voici quelques résultats.
1. CUMPS Christian de Namur
2. GENERAUX Jean-Luc de Malonne
3. POLET Yvette "
7. CARPENTIER Léon "
9. SERVOTTE André "
12. LOTHAIRE Michel "
13. PAQUET Victor "
14. CHARLIER Jean-Pierre "
17. ROCHETTE Hélène "
22. PIETERS Luc "

P. Maquet

 

 

La fête …

La périodicité des fêtes rythme le cycle du temps. Elle humanise une durée qui, en général, est consacrée au travail quotidien. Pour certains, c'est un temps de repos et de détente.
Comme les fêtes ont une origine qui les relie au cycle des saisons ou aux grandes étapes de la vie des hommes, l'organisation sociale, influencée par le rôle des religions, les a associées à des célébrations. Participer permet de se relier à sa culture et au passé. Les fêtes ont donc une réelle valeur pédagogique et de ressourcement. C'est aussi l'occasion de partager un repas plus convivial…
Mais la fête a d'autres aspects. Avec le développement des loisirs, les jeunes associent souvent ces périodes à des congés, des voyages, des compétitions, des sports divers, voire d'hiver ! Ils en oublient parfois l'origine et le sens … ce qui leur fait perdre la saveur d'un lien communautaire.
La laïcisation modernise et modifie le vocabulaire parfois désuet des fêtes, mais le succès des rassemblements aux moments forts de l'année ou de la vie reste irremplaçable.
Un travers à éviter est l'aspect mercantile. Il suffit d'observer les vitrines pour comprendre comment on peut détourner la fête de son vrai sens !
MALONNE PREMIERE est au rendez-vous de toutes les fêtes qui rassemblent. A vous de nous avertir ou de nous fournir une photo et un petit mot d'accompagnement.
Bonnes fêtes !

Guy BOUCHEZ

EX LIBRIS

La jeune fille à la perle - De Tracy Chevalier

Delft, au XVIIème siècle. Une ville très florissante par son activité commerciale, artisanale et artistique; une ville groupant deux communautés religieuses, les protestants et ... les papistes, avec ce que cela comporte de rivalité et de rigidité.
C'est là que le peintre Vermeer, à la tête d'une nombreuse famille qui finira par compter onze enfants et nécessite donc une nombreuse domesticité.
Griet, une jeune fille de 17 ans , de religion protestante et de milieu plus que modeste, entre au service de la famille. Elle va y assumer, pour des gages ridicules, la plupart des travaux domestiques. Sa générosité, sa finesse, sa douceur, sa fidélité au travail vont, contre toute attente, lui valoir la jalousie des membres du clan malgré les efforts qu'elle fait pour entretenir avec eux des relations cordiales.
Seul, le maître perçoit sa dimension intéreure et progressivement, il va en faire une espèce d'assistante chargée de préparer ses couleurs, de tenir en ordre son atelier où elle est la seule à pouvoir pénétrer. Cette considération ne va pas lui être favorable aux yeux de son entourage, que bien au contraire. Un jour, il va même jusqu'à lui proposer de faire son portrait, ce que jusqu'alors il réservait aux personnes de la bourgeoisie.
On peut aisément imaginer ce que cette proposition, qu'il va réaliser, va entraîner pour la jeune fille. Le partage de l'univers du maître, l'intimité qui s'installe entre eux, l'admiration qu'elle éprouve pour lui vont décupler les ragots dans ces milieux fermés. Griet en gagnera en maturité mais y perdra une part de son innocence.
J'ai aimé la description de ses prises de conscience, celle de ces milieux bourgeois sclérosés par leurs courtes vues et leur marasme sentimental, celle aussi de la technique de travail de ce peintre alors méconnu, peu abondant mais passé maître dans les jeux de lumière et les subtiles harmonies des couleurs.

Joseph LORANT


 

Le Salut

Sauvés ? De quoi ? Jésus est mort et ressuscité, il nous a sauvés ! Mais sauvés de quoi ? Même si tout ne tourne pas toujours comme nous le souhaitons, nous ne nous sentons pas vraiment perdus au point de devoir être sauvés. Habituellement, lorsque les chrétiens prononcent le mot "salut", ils envisagent quelque chose de négatif. Nous sortons à peine d'une tradition dans laquelle on a fait du salut une menace, une peur devant un Dieu surveillant et gardien de la morale.
Mais cette insistance sur l'aspect négatif du salut nous en fait oublier l'aspect positif. Si on reprend l'exemple du peuple hébreu, celui-ci n'a pas seulement été sauvé de l'esclavage, mais positivement, il a été introduit dans la terre promise. Cette terre, Yahvé ne lui a pas donnée, servie sur un plateau d'argent ; le peuple a dû lutter pour l'acquérir. Le salut n'est pas donné tout fait, il est proposé, il est à construire.
Pour fonder leur salut, beaucoup sont tentés de calquer leur vie sur celle de Jésus. Mais est-ce bien cela que Jésus souhaitait ? Jésus a vécu son histoire et il l'a inscrite dans la grande histoire du monde. Il a joué son rôle, essentiel sans doute ; il n'attend pas que nous jouions le même rôle que le sien mais notre propre rôle à nous. A notre tour, nous avons à jouer notre propre histoire dans la grande histoire de l'humanité, en tenant compte des circonstances de la vie, de notre culture, de nos possibilités et de bien d'autres éléments qui nous sont propres. Oui, quelque part nous avons besoin d'être sauvés, de prendre conscience que nous ne sommes pas dans un système où tout est écrit d'avance, mais qu'il y a devant nous une destinée éternelle dont nous sommes responsables.
Il y a donc deux manières de regarder le salut. Et pour nous aider à comprendre, je prendrai une image, celle de deux jeux anciens : le jeu de l'oie et le jeu de la marelle. Dans le jeu de l'oie, on ne progresse que d'échec en échec, de méfiance en méfiance et on ne réussit que parce qu'on a évité finalement et de justesse la dernière embûche.
Au jeu de l'oie, préférons le jeu de la marelle où l'enfant, de succès en succès, sautille joyeusement vers le ciel.
Le jeu de l'oie est celui de ceux qui veulent gagner en respectant la morale, en obéissant aux lois dans l'obsession d'éviter les pièges du péché, tandis que le jeu de la marelle est le jeu de la vie, de la conscience libérée et enthousiaste. Le salut, ou la résurrection - parce que nous pouvons facilement remplacer un mot par l'autre - c'est penser l'existence en terme de vie plutôt qu'en terme de péché. Le salut est une longue histoire faite d'initiatives, de progrès, de détours, d'échecs, d'illuminations. Chacun construit le salut en se construisant, en jouant le mieux possible le rôle qui lui est imparti dans l'histoire de l'humanité afin que celle-ci progresse dans le sens du bonheur et de la vie pour tous les hommes.

G. Lamotte


Petite ou grande histoire religieuse

Ce soir-là, Moïse rentrait chez lui après une journée dans les écoles du coin. Il se sentait satisfait : les nouveaux
programmes de religion avaient été distribués, étudiés et les braves enseignants paraissaient décidés à faire passer dans le concret les hautes conceptions théologiques des rabins les plus réputés. Tout était donc en bonne voie et les jeunes générations pouvaient être assurées d'un encadrement dogmatiquement correct, notamment pour ce qui était de la formation à la prière.

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Merci, Frère Gilbert !

Samedi 19 janvier 2002, à l'heure de l'apéritif.
Le conseil d'administration du Cercle Historique et Archéologique de Malonne s'est réuni autour d'un de ses fondateurs, le frère Gilbert Thiry.
Le Frère Gilbert, tout le monde doit le connaître, à Malonne. Sans lui, pas de CHAM ! En effet, c'est dès 1982 qu'avec Maurice Awoust il a porté la gestation d'un cercle d'histoire, devenu le CHAM en 1986. Il en fut le premier secrétaire et la cheville ouvrière. Il a mis sa gentillesse, son travail et ses compétences au service de tous les amis qu'il y a côtoyés. Toujours à la pointe du progrès, il fut le premier à mettre à la disposition du Cercle photocopieuse, ordinateur etc. Sa production de photos sur Malonne reste un trésor. Et maintenant, le voilà passé à la photo digitale (On peut en voir une récente sur le site Internet du CHAM). Même s'il a passé la main pour le secrétariat, nous savons que sa porte est toujours ouverte et son accueil toujours chaleureux.
Les membres du CHAM ont tenu, ce jour-là à fêter celui auquel le patrimoine malonnois doit tant. De l'aveu de l'intéressé, c'était la première fois que l'on faisait une fête pour lui tout seul, depuis sa communion solennelle ! Une écharpe lui fut offerte. Mais pas une écharpe ordinaire ! Une écharpe magique : constatez que, depuis ce jour, l'hiver s'est radouci… Que n'a-t-on pensé aussi au parapluie, qui aurait bien été utile au mois de février, même dans les couloirs de l'abbaye…

Pierre Ducarme

 


Confirmation avril 02

Le 23 février, en la chapelle du Piroy, quatorze jeunes ont reçu le sacrement de confirmation par monsieur l'abbé Ganty.
Ils étaient heureux de chanter et de participer activement à cette célébration particulièrement festive.
Entourés de leur famille, leurs amis et de la communauté paroissiale, ils ont reçu les dons de l'Esprit par les gestes rituels dont ils connaissaient bien le sens.
Il est assez rare, nous confiait le représentant de l'évêque, de donner le sacrement à des jeunes de quinze ans. Il semblait ravi de découvrir leur générosité et leur sensibilité spirituelle.
Les jeunes se sont montrés enchantés de l'expérience. Dès la première journée de rencontre à la Pairelle, la cohésion du groupe permettait une expression confiante de chacun face aux autres. Ce fut un atout majeur pour les initier à la communication et les aider à s'exprimer.
Bien qu'à des niveaux différents de maturité, en fin de la formation chacun a évolué dans la découverte de soi, des autres et de l'Esprit.
Sans vouloir évaluer l'effet de ce sacrement, nous avons l'intuition d'œuvrer comme un jardinier plantant patiemment ses bulbes pour qu'au printemps de leur vie germent des fleurs de toutes les couleurs. Soyons modestes ; on aimerait qu'il fasse bon vivre dans le jardin de notre communauté !
En attendant, les chants continuent à nous trotter dans la tête et une joyeuse chaleur nous anime encore.
Un grand merci à tous ceux qui ont participé et donné leur temps pour préparer ce sacrement. Merci aussi aux parents pour leur soutien et les mots d'encouragement et de reconnaissance qu'ils nous ont adressés.
Nicole Bouchez