162 - Octobre 2001

 

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Face et profil

Georges Etienne

Georges Etienne est courtier en assurances mais il est surtout connu à Malonne pour ses nombreuses participations à la vie culturelle malonnoise : spectacles de théâtre à la fête au village, 13centième anniversaire de la mort de St Berthuin, théâtre pour les jeunes, animations diverses et enfin le spectacle de clôture de l'année 2000 d' " Osons nos différences " où il est à la fois créateur, auteur, conteur, metteur en scène.


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Le nouveau Prince Président de la République Libre des Menteurs est un Malonnois

Chaque premier samedi de septembre, la Société Royale Moncrabeau perpétue la tradition de l'examen de " minteur " exigé de chaque postulant Molon ; ainsi que le non moins fameux concours de menteries, réservé aux non-membres de la vénérable société folklorique et philanthropique.

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Trekking en Himalaya : " la demeure des neiges ", mars-avril 2002

Certains d'entre vous se souviennent d'un trekking aux flambeaux, un soir de février 2000, réalisé grâce aux clubs sportifs de Malonne et à l'Association " Osons nos différences ", moment d'émotion et de solidarité autour du projet " T'es différent, tu Népalais pour autant ".

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19e dicause de Bauce

C'est sous un beau soleil que s'est déroulée la 19ème dicause de Bauce. En fin de matinée, plus de 50 marcheurs du 1er bataillon d'Austerlitz et de nombreuses personnes ont accompagné les jubilaires Marie-Jeanne et Manu Renier installés dans un char tiré par les membres du comité. Ils ont assisté à une messe dite par Monsieur le curé Lamotte.
A l'issue de la messe, Mme Mimie Leblanc a prononcé un vibrant discours dont voici un résumé :

Chers Mamiche et Manu,

Nous sommes réunis ici pour vous souhaiter de bonnes noces d'or ainsi que beaucoup de pièces d'or dans vos poches et l'occasion de faire de bonnes siestes dans vos fauteuils.
Nous attendons avec impatience l'année prochaine pour boire un bon verre chez vous.
Manu, n'oubliez pas de porter tous les matins une bonne tasse de café chaud avec du lait frais à votre bien-aimée Mi-Jeanne.
Et maintenant, levons tous notre verre à votre santé.

Après un apéritif servi gratuitement à plus de 150 personnes, chacun fut invité à se rassasier autour d'un barbecue très copieux.
A 18 heures, les riverains et les marcheurs se rendirent au nouveau rond-point pour une inauguration officieuse. De nouveau, Mimie, très en forme, y alla d'un second petit discours.

Chers amis,

Nous sommes réunis aujourd'hui pour inaugurer notre rond-point.
Nous, les sarpettes de Bauce, nous inaugurons officieusement notre rond-point et l'appellerons le Rond-point des Sarpettes.
Nous espérons que cette nationale construite il y a 20 ans en ce lieu de Bauce ne sera plus le témoin de plusieurs dizaines de victimes et de centaines de blessés.
Après la disparition tragique de notre président et de son épouse, je demande à son fils et à sa fille de bien vouloir nous faire l'honneur de couper le ruban et dévoiler notre symbole.
Merci à tous

Mimie

Malonne Première remercie et félicite Mimie Leblanc d'avoir pris l'initiative d'organiser cette 19ème dicause ainsi que cette inauguration, et souhaitons qu'elle continue à tenir droit le flambeau des " Sarpettes di Bauce ".


Réouverture du Magasin du Monde Oxfam

Après quelques semaines de travaux de rénovation, le Magasin du Monde Oxfam de Malonne a fêté sa réouverture, le 24 juin dernier. L'accent est mis sur un bon assortiment de produits alimentaires.
Pour les fêtes de fin d'année, la boutique sera orientée vers un choix varié d'articles cadeaux d'artisanat, à des prix qui vous étonneront.
Pour rappel, le magasin est ouvert tous les samedis, de 10h00 à 12h45.

Jean-Claude Guyot


La saison des joggings

Le dimanche 2 septembre était placé sous le signe de la rentrée… à toutes jambes.
Le Complexe Sportif St-Berthuin accueillait comme chaque année depuis quelque temps l'épreuve bien nommée " Jogging de Malonne ". Et les sportifs profitant du dernier jour de vacances s'y étaient donné rendez-vous pour quelques bonnes foulées à travers nos bois et nos campagnes. Selon l'âge et la vigueur en cette fin d'été, chacun avait choisi son parcours : 3 km -5 km -13,6 km.
Le temps n'était ni bon ni mauvais. Juste comme il faut pour ne pas avoir froid ou ne pas laisser couler la transpiration.
Bravo à tous ces sportifs d'un jour ou de toujours pour qui le résultat personnel compte avant l'exploit à publier dans le journal local. Bravo aux organisateurs toujours sur la brèche.
Une semaine plus tard, c'est le fameux Jogging de Namur qui se permettait comme chaque année une incursion sur nos routes, nos chemins et nos forêts. Ils étaient encore bien nombreux malgré le temps exécrable qui devait sévir. Mais la pluie s'est retenue juste le temps qu'il fallait pour permettre une course sans trop de glissades. Le soleil a même discrètement pointé son nez à certains moments.
Saluons au passage le mérite des Malonnois qui y ont participé. Mais malheureusement, ils ne pourront jamais rivaliser avec les coureurs noirs qui sont imbattables chez nous.

André Jeanmart


Un week-end de détente

Pour la quatrième année consécutive, Madame Marie-Claire (institutrice de deuxième maternelle à l'école Saint-Joseph) a organisé pour les enfants de sa classe, et les familles qui le désirent, un petit week-end de détente. Vient qui veut : famille au complet ou pas, un ou deux jours, possibilité de loger ou pas… Bref, une organisation " à la carte ".
Mais une chose est vivement souhaitée : emporter dans ses bagages un maximum de bonne humeur !
Cette année, le séjour a eu lieu le week-end de la Pentecôte au domaine du Bonsoy à Hastière, où environ cinquante gais lurons se sont retrouvés. Parmi ceux-ci, une petite surprise qui a été appréciée de tous : Madame Claudine.
L'accueil du vendredi soir a eu lieu autour d'un souper fromage-charcuterie.
On dira un grand merci à Zgoudi pour les délicieuses tartes cuisinées à l'occasion de son anniversaire !
Le mauvais temps du reste du week-end n'a en rien altéré la bonne ambiance générale : chaussé de bottes et vêtu de K-WAY, le groupe a effectué plusieurs grandes promenades sous la pluie pour se rendre à la plaine de jeux ou le long du chemin du halage.
De retour au chalet, il a fallu s'adonner au rite du traditionnel " Pineau des Charentes " de l'apéritif, suivi de spaghetti bolognaise (samedi midi) et d'un barbecue le samedi soir.
Le dimanche midi, on s'est à nouveau régalé d'un barbecue (grand merci à Francis Hubin pour le transport et l'installation du matériel ainsi que sa compétence à la cuisson !).
Fait à souligner : tout le monde met la main à la pâte et… le saviez-vous ? Même les hommes sont capables de faire la vaisselle (parfois au grand étonnement de leurs épouses respectives !).
Le dimanche après-midi, certains enfants ont présenté la danse qu'ils avaient inlassablement répétée tout le week-end… avant d'entraîner sur la piste, d'abord les papas, ensuite les mamans, suivies des frères, des sœurs, des copains et des copines et, pour finir en apothéose ce spectacle… Madame Marie-Claire !
Le dimanche soir, une bonne partie du groupe devait lever le camp, mais quelques irréductibles sont restés jusqu'au lundi.
Parmi ces valeureux, nous tenons à remercier Annie, Bernadette et Joëlle pour le fameux coup de pouce donné à Madame Marie-Claire.
Le week-end s'est achevé avec la promesse de recommencer l'année prochaine, et… des gîtes sont déjà retenus à Chevetogne pour le week-end de la Pentecôte (du 17 au 20 mai 2002) !
Un grand coup de chapeau et grand merci à Madame Marie-Claire pour ces " fameux week-ends de borne humeur et d'amitié ".

Alex Vandurme

 

 

Faut-il rêver ?

" Il ne faut pas rêver " disent les plus matérialistes ayant le pouvoir et l'argent ; l'économie de marché, c'est la loi.
Alors, " contre la loi des plus forts ", la contestation de la mondialisation du libéralisme économique ne cesse de s'amplifier.
L'accroissement des revenus des entreprises rapporte des bénéfices aux investisseurs et bien peu d'amélioration pour le bien-être des travailleurs ! (Quelles primes se paient certains alors que l'entreprise est en difficulté ?). On voit se creuser les inégalités et augmenter le taux de pauvreté sur tous les continents.
Tant que les objectifs financiers resteront dominants par rapport aux valeurs essentielles comme l'emploi, la santé, l'éducation… cela restera vrai, il ne faut pas rêver !
Et pourtant, l'Europe se met à rêver ! Une charte de l'Europe des consciences a vu le jour sans bruit, sans manifestation violente.
Des hommes et des femmes se sont engagés à œuvrer pour insuffler la dimension spirituelle dans tous les secteurs de l'existence. Allons donc… une nouvelle religion ? Sûrement pas, mais l'expérience montre que la spiritualité conduit à la fraternité et au partage. Elle peut donc produire des fruits sur le plan politique et économique, en mettant en œuvre ce qui est plus juste.
L'ouverture à une vie intérieure dans l'éducation des jeunes, à une culture de l'écoute, du respect et de la discipline devrait compléter l'accumulation de savoirs et de compétences.
Cela permettrait de restaurer l'image de l'école ainsi que la priorité de la coopération sur la compétition. Imaginez que les sommes fabuleuses gagnées par les sportifs soient réinvesties - en partie ! - dans des projets humanitaires ou dans le développement durable… comme on applaudirait cette attitude citoyenne !
En Belgique, le lancement de l'Europe des consciences commencera ce vendredi 12 octobre à Bruxelles par la conférence " La spiritualité, éveil de la responsabilité politique ".
La tâche semble immense mais elle engage seulement à faire vivre et rayonner de petites oasis pour qu'il y ait contagion !
Si nous restons insensibles à cette responsabilité, ce rêve peut virer au cauchemar. Et ce sont les intégristes et les terroristes qui se chargeront de nous " réveiller " pour nous plonger dans le chaos. Les événements dramatiques et intolérables qui se produisent en Amérique au moment où nous " bouclons " ce numéro de Malonne Première vont-ils nous entraîner dans la spirale de la violence ? Les fruits de la spiritualité pourront-ils permettre une réflexion profonde et des décisions positives pour plus de justice dans le monde ?

Guy Bouchez

Ex Libris

Jeunes et dangereuses
(de Kathleen KARR)

Ce récit se déroule au Texas, quelques années après la guerre de Sécession. L'auteur nous raconte l'histoire d'une famille composée des parents, mais aussi de six filles : l'aînée, March, ensuite April, May, June, July et la cadette Lily. Endettée, la famille doit quitter le chemin de l'honnêteté afin de rembourser leurs emprunts. Donc, leur père, à bout de force, les pousse dans une carrière de hors-la-loi par le vol de bétail, la contrebande de whisky et l'attaque d'une diligence. Cette dernière fera grand bruit, les sœurs seront même arrêtées puis relâchées grâce à la générosité du juge mais les dettes ne sont toujours pas remboursées. Heureusement, une offre leur parvient ! En effet, un producteur leur propose de se produire sur scène dans une pièce relatant leurs aventures. Les six sœurs, contentes d'aider leur père à nouveau, se rendent alors à New York. C'est alors une nouvelle aventure qui commence…

Virginie Hautecourt

La prisonnière
(de Malika Oufkir et Michèle Fitoussi, éd. Grasset, Livre de Poche, 14884)

Le Maroc. Hassam 2, Oufkir, Ben Barka : quelques noms qui ne diront peut-être plus grand chose aux jeunes générations actuelles, peut-être un peu davantage aux plus âgées.
Ben Barka, un opposant de taille au régime autocratique d'Hassam 2, est enlevé et assassiné à Paris en 1965.
Oufkir, responsable de la police, de 1'armée, bras droit d'Hassam 2, est accusé d'avoir mené l'affaire et les tribunaux français le condamnent par contumace à la prison à vie.
En 1972, il est lui-même accusé d'un complot contre le roi et est " suicidé ". A partir de là, sa famille qui, jusqu'à ce moment, jouissait de toutes les faveurs du régime, va subir un effroyable calvaire, emprisonnée pendant 15 ans dans des conditions inimaginables, au fin fond du désert.
Sa fille aînée, Malika, va déployer des trésors d'invention, de créativité, d'acharnement pour permettre à ses cadets, dont le plus jeune n'a que 3 ans, de survivre tant bien que mal.
Evadée de l'enfer avec trois de ses frères et sœurs, elle réussit à alerter l'opinion internationale qui, peu à peu, va obliger le pouvoir marocain à libérer la famille. Mais cela ne se fera ni sans mal, ni en une fois.
Ce que j'ai découvert avec stupeur, c'est le degré de sadisme auquel peuvent arriver des personnes qui se prétendent civilisées, et notamment un roi, représentant officiel du prophète, gardien d'une religion parlant elle aussi d'amour, lorsque leur situation de pouvoir humain est menacée. Tous les hiérarques religieux, de quelque couleur ou horizon qu'ils soient, en ont été là à un moment donné ou à un autre. Mais c'est toujours " soufflant " de le découvrir dans le concret.
Et une question me reste : comment notre roi Baudouin pouvait-il entretenir un lien d'amitié avec pareil personnage ?
J'ai lu ce récit d'un bout à l'autre d'une traite, récit rédigé par Michèle Fitoussi, journaliste politique et auteur de quelques ouvrages " détonants ".

J. Lorant


Légende arabe

Un jour, l'Enfer, las de se consumer lui-même, s'adressa à Dieu en ces termes : " Seigneur, si tu veux me garder en vie et continuer à te servir de moi pour punir ceux qui te rejettent et effrayer ceux qui hésitent, je t'adjure de faire quelque chose car, pour l'instant, je me dévore moi-même et perçois ma fin prochaine ".
Dieu se mit à réfléchir et trouva juste la réflexion de l'Enfer. Il lui permit donc de respirer deux fois l'an : la première en été, la seconde en hiver.
C'est depuis lors que nous connaissons, en été, une période étouffante et, en plein hiver, une période très glaciale.

L'Escribouilleur