160 - Août 2001

 

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Un site Internet pour Malonne

C'est lors de l'Assemblée Générale de l'ASBL Malonne Première que le projet de création du site internet pour Malonne a été présenté. Le projet a d'ailleurs été accueilli très favorablement par les membres présents et a été intégré officiellement dans l'ASBL Malonne Première

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L'intervieweuse interviewée

Il y a peu de chances que vous ne l'ayez jamais lue ! C'est qu'elle écrit pour Le Soir, Télépro, Fem-mes d'aujourd'hui, Flair, Notre Temps et bien d'autres encore. Mais voilà : que ce soit dans la presse quotidienne ou hebdomadaire, nous avons rarement l'habitude de regarder le nom de l'auteur des articles que nous lisons. Et c'est bien dommage. Pourtant, sa série d'articles Princesses de Bel-gique, parus l'an dernier dans Femmes d'Aujourd'hui, retravaillés et enrichis, viennent d'être pu-bliés aux Éditions Luc Pire. Et cela marche bien pour elle : son livre fait partie des meilleures ventes en Belgique (source : Le Vif) ; elle a été interviewée par la plupart des titres de la presse écrite ; elle a même participé au 13 Heures de RTL… Malonne Première ne pouvait faire autrement que de la rencontrer à son tour, non par suivisme, mais parce que Christine Masuy est une ancienne (elle habite actuellement Namur) Malonnoise ! Ses parents et sa sœur habitent d'ailleurs toujours Malonne, et elle même rêve de revenir s'établir à Malonne.

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Un autre visage d'école secondaire

Dans les mémoires communautaires, certaines dates sont gravées à jamais. Parmi elles, il y a très probablement à Malonne l'an 1841 qui a vu s'installer la Congrégation des Frères des Ecoles Chrétiennes dans l'abbaye alors désaffectée. L'Institut Saint-Berthuin était né : école normale, et ensuite écoles maternelle, primaire, primaire spécialisée, secondaire et graduat s'ouvraient l'un après l'autre.

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3001 : l'odyssée de Malonne dans le futur

Lehcim et Xela étaient bien moroses en ce jour de septembre 3001. Depuis dix minutes qu'ils marchaient côte à côte, eux d'habitude si enjoués n'avaient encore échangé aucune parole. Mais ils n'avaient pas besoin de parler ; chacun aurait pu lire dans les pensées de l'autre, et ce qu'il y aurait lu n'aurait été que le reflet de ses propres soucis. Autour d'eux tout n'était que désolation. Des ruines, des murs noircis par on ne savait plus quel incendie, des arbres tordus, fendus par des éclairs tombés d'un ciel toujours en colère.

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PARALLELE !

Le théâtre est un moyen d'expression privilégié, à Malonne, chacun le sait. Il l'est d'autant plus que les spectacles qui nous sont proposés sont souvent le fruit d'une longue recherche, d'une profonde réflexion et d'une lente mise au point.
Cette année, je voudrais mettre en parallèle deux réalisations de nos élèves et de leurs professeurs. Il ne s'agit pas de deux pièces de théâtre proprement dites mais de deux spectacles bâtis autour d'un thème et consistant en la mise en scène de textes soit écrits par les étudiants eux-mêmes, soit d'extraits choisis d'auteurs.
22-23 mars 2001 : " T'es Toi quand tu parles ",
par les Rhétos de Sciences Sociales, sous la direction de Philippe Schoofs.
Nous sommes ici dans l'introspection, la psychanalyse au meilleur sens du terme, la connaissance de soi. Avec légèreté , voire même un aspect comique - on rit parfois franchement - et profondeur en même temps, plusieurs sujets sont traités : des idées reçues, des apparences vestimentaires ou physiques, de la possession, de l'égoïsme du " MOÂ ", de l'isolement dans la société moderne (le supermarché, le GSM [bien observé !], l'Inernet), des amours ratées, des droits de chacun, du besoin d'être écouté et de commu-niquer. On reconnaît plusieurs auteurs : Louis Calaferte, Jacky Viallon, Jacques Salomé, Khalil Gibran… Mais les textes des élèves ne sont pas moins profonds ! Citons Karolin :Comment vivre sans parler, aller dans la discussion, sans faire attention à ce qu'on dit vraiment ? On parle dans le vent, on rit pour rien, c'est bien de faire semblant. Dans l'élan de nos idées, on oublie de s'aider, de s'aimer pour être son propre ami, et de s'entendre avec soi-même, prendre la peine de réfléchir, avant de parler ou d'agir. L'avenir n'est pas l'impulsion, mais la réflexion. Alors écoute avant d'entendre…
Un spectacle dense et gai, dans un décors très sobre ; et pourtant, très coloré tant par la richesse des costumes que par celle de l'accompagnement musical, toujours génialement sélectionné.
26-27 avril 2001 : Soyons patient avec le monde !
Spectacle des élèves de 5° (français 6 heures), dirigés par Cécile Lambert.
Le principe est le même : des textes d'élèves, très beaux ; des textes d'auteurs, bien choisis, et ici, très variés : Amin Maalouf, Pierre Lorquet, Gilles Boulan, Daniel Simon, Éluard, Beckett, Philippe Loubac-Delranc, Jacky Viallon, J-M Ngaki Kosi-Basak', Peter Weiss, Aragon, Philippe Pierquin, Lydie de Backer… Excusez du peu !
Une mise en scène tout à fait différente, plus sobre, plus austère, avec des costumes généralement sombres et un rythme plus retenu. C'est autre chose, mais impeccable aussi.
Un thème différent également, moins introspectif. En quelque sorte, une réflexion politique (politique au sens noble du terme) sur la liberté et l'oppression -oppression à l'encontre des immigrants, des femmes… - sur les dictatures, sur la liberté de soi. Mais les constats terriblement réalistes débouchent pourtant sur une ouverture d'espérance - on n'est pas jeune pour rien, encore heureux ! : on peut réagir, on doit réagir et " Changer le monde " ! Le tout se termine sur le très beau poème d'Éluard : " Liberté ".

On aurait dû peut-être inviter, à ces deux spectacles, nos chers ministres chargés de l'enseignement (puisqu'il faut bien les mettre au pluriel !). À l'heure où, en haut lieu, on envisage de rétablir en humanités un cours de philosophie, on aurait pu leur montrer ce que peuvent être des cours modernes de philosophie pour hommes d'aujourd'hui ! Car pour faire passer aussi bien de si nobles idées, les partager avec parents et amis - réflexion sur soi et réflexion sur le monde ici se rejoignent - qu'est-ce que cela suppose comme recherches, comme lectures, comme choix, comme ré-flexion, comme " digestion ", comme partage ! Tous ceux qui ont œuvré à ces deux spectacles ne deviendront vrai-semblablement pas acteurs professionnels. Là n'est d'ailleurs pas le but. Mais la formation qu'ils se sont données à les créer, elle, ne passera pas !

Pierre Ducarme


Dieu a dit que…

Le dernier cycle de conférences du R'Atelier, étudiait le sens que pouvait avoir l' affirmation "Dieu a dit que...".
Les conférences de carême se sont ouvertes à d'autres confessions religieuses et ont respectivement abordé ce que signifiait l'idée de "Révélation" dans le monde juif, islamique et protestant.
Bernard Job, ministre officiant de la grande Synagogue de Bruxelles, nous a introduits avec beaucoup d'affabilité et un zeste d'humour dans le dédale de la pensée religieuse juive. Celle-ci, sans aucun doute nous déroute par ses subtilités exégétiques et pratiques, surtout quand elle s'applique à mettre en adéquation les comportements de la vie actuelle avec la Loi - la Torah - dont l'aspect révélé est une évidence.
Ismaël Batakli, professeur de religion islamique nous a profondément impressionnés quant à la place que le Coran occupe dans sa vie. Le Coran fait, en effet, partie de la quotidienneté du musulman, il revivifie son cœur et habite sa prière. Etudier le Coran et le réciter est un besoin et non seulement un devoir. Si le Coran révèle Dieu, il nous parle aussi de nous, de notre origine et de notre destination. Il nous rappelle la raison de notre existence : être meilleur aujourd'hui qu'hier pour cheminer vers Dieu.
Jeanne Somer-Gotteland quant à elle, après avoir élevé une famille nombreuse, s'est engagée avec fougue dans des études théologiques qui l'ont amenée à devenir pasteur de la Communauté protestante du Botanique à Bruxelles. Elle nous a fait goûter avec enthousiasme à sa foi ouverte et libératrice, dynamisée par une solide fréquentation personnelle et communautaire des Ecritures.
Au départ de la Révélation, ce sont les femmes et les hommes d'aujourd'hui qui disent Dieu, dans leurs langages, dans leurs rites, dans leurs réflexions, dans leurs actions. C'est cet autre versant de la réalité religieuse que nous nous proposons d'envisager l'année prochaine sous le thème "Quand nous disons Dieu". Le programme de ces prochaines conférences vous sera communiqué dans le numéro Malonne Première de septembre.

P. Gerono et B. Wiame


Un club Scalextric à Malonne !

Tout nouveau, Mini Racing, club de voitures scalextric (Ninco, SCX, Fly et autres voitures au 1/32), vient d'être fondé à Malonne. Ces passionés de petites voitures ont décidé de se réunir pour mettre au point un club nommé Mini Racing il y a quelques mois. L'aménagement a été réalisé grâce à deux sponsors : la société SEDNA et l'atelier Henry.
Une première piste de vingt-sept mètres de développement en quatre pistes gérée par ordinateur vient d'être construite. Une deuxième de trente-sept mètres en six pistes est en projet.
Si vous aimez, vous aussi, faire rouler les voitures sur pistes, ou même si vous appréciez de faire du modelisme de voitures scalextric et que vous êtes intéressés à vous joindre à nous, n'hésitez pas à nous contacter :
soit par e-mail : miniracing@club.worldonline.be;
soit par téléphone : 081/44.60.93 (Alfred Van Rillaer, président)
083/21.47.68 (Cédric Rosmant, secrétaire-trésorier).

Alfred Van Rillaer

 

 

 

 

 

 

 

Nous sommes toutes des Antigone

Un vent nouveau souffle sur la mythologie grecque… Le dilemme d'Antigone renaît au travers de notre interprétation philosophique et certainement humoristique. M. Riguelle a laissé libre cours à l'imagination de tous pour créer une œuvre contemporaine dépourvue de toute envie moralisatrice. Notre liberté d'expression et la cohésion de la troupe ont permis un débordement d'originalité.
" Jouer, oui, mais quoi ? " La Xéna, l'hyppie, le vieux, la syndicaliste, la Britney Spears… En tenant compte de la personnalité de chacun, une harmonisation, une authenticité, une âme peut-être, a pu voir le jour ; au public, elle a permis d'offrir un spectacle !
Le travail et l'émulation de chacun transparaissent dans l'émotion vive du moment, et chacun sort épanoui de cette expérience où il a appris pourquoi " il est de ceux qui aiment et non de ceux qui haïssent. "

A. Delire et S. De Ridder

 

 

 

 


Du plaisir, du plaisir et encore du plaisir sur le Champ

Ce slogan, nous l'avions proclamé lors de la Fête au Village l'an passé, mais ce n'est pas uniquement du passé. Ce samedi 9 juin, les habitants du quartier Champ de Malonne (Grand Babin, Voie qui monte, Tienne, Chêne Jacqueline…) se sont réunis autour d'un sympathique barbecue, dans les locaux Le Roc, La Cascatelle, perdus au milieu des bois. Ce fut l'occasion de faire connaissance des voisins, de se retrouver et surtout de s'amuser. Les enfants ont avalé une saucisse et dévalé le casse-gueule. Les grands ont échangé des brochettes et de menus propos relatifs au facteur, à leurs moutons ou aux trous des chemins. Jusqu'aux petites heures, au clair de la lune, nous avons bu un verre de vin ou de bière (mais certains préfèrent boire à la bouteille).
Et déjà, nous nous sommes donné rendez-vous l'an prochain pour encore plus de plaisir sur le Champ !

Claire Monville


Voyage ! Voyage !

La dernière édition de la fête de l'école secondaire s'est déroulée le jeudi de l'Ascension, comme le veut la tradition. Une fête simple, familiale, qui a associé assez subtilement la joie de la rencontre au plaisir de se faire connaître et même reconnaître.
Cette année, toute la fête s'est organisée autour du thème des voyages. Le spectacle, de plus de trois heures, a vu défiler quelque 120 jeunes sur la scène pour des productions variées associant l'art dramatique au chant et à la danse.
Sous le charme de la cour d'honneur restaurée et baignée d'un soleil de plomb, le public a pu savourer une bonne " trappiste ", l'oreille bercée par le concert de Djembe du groupe des Balances " le rythme, c'est la vie ".
Une exposition très colorée nous a conduits de Bütgenbach à Barcelone, en passant par l'Allemagne ou le Maroc, ou… tout simplement, Malonne, dont les productions d'élèves en ont étonné plus d'un : dessin, peinture, photographie, montage électrique, maquette…
Et dans le calme du grand restaurant, les clients ont récupéré la sérénité troublée lors de la visite de la fameuse " maison hantée ".
Voyage ! Voyage !

Y. Dupagne

 

 


Musique et Silence ROSE TREMAIN (Plon)

Cette rubrique s'adresse aux amateurs de bons romans qui nous permettent de passer une bonne soirée ou quel-ques moments de détente. Chaque mois, je vous propose un livre qu'au même titre que d'autres personnes, j'ai particulièrement apprécié . Si vous aussi vous souhaitez faire partager aux autres vos bonnes trouvailles en matière de lecture, n'hésitez pas à me contacter au 081/441591 ou à m'écrire à l'adresse e.mail suivante : ma-rie-christine.halleux@caramail.com

Rose Tremain nous emmène dans l'univers du roi Christian IV du Danemark (17ème siècle) . Elle nous fait con-naître son entourage : Peter Claire son luthiste et " ange " aux yeux bleus, Kirsten son épouse aussi belle qu'infidèle, la reine Sofie sa mère qui tantôt caresse ses lingots d'or, tantôt les cache très habilement, et d'autres encore . Elle nous fait virevolter d'un personnage à l'autre, elle nous emmène du Danemark en Angleterre ainsi qu'en Norvège et en Irlande avec un talent tel qu'il est impossible que le lecteur se perde. Au contraire, c'est avec un réel plaisir que l'on retrouve au fil des pages tous ces personnages dont elle trace si bien le portrait ou dont elle nous raconte la vie avec maints détails croustillants.
Nous découvrons aussi un roi bien souvent seul face à un pouvoir écrasant, désarçonné face à un royaume en perte de vitesse . Son seul et véritable réconfort est la musique, à tel point qu'il impose à ses musiciens un rythme et une rigueur peu commodes .
L'auteur a obtenu le Prix Whitbread du meilleur roman en 1999. Ce n'est pas étonnant, car ce livre est une réus-site. Jugez-en par vous-mêmes, vous ne serez pas déçus.

Marie-Christine Halleux


Confusion dans le langage

Malgré la richesse du vocabulaire de notre langue française, il est bien difficile de trouver le mot juste pour dire notre pensée. Un même mot peut exprimer des choses diamétralement opposées. Prenons l'exemple du mot "aimer". Je peux tout aussi bien dire: "j'aime la pâtisserie" que: "j'aime mon conjoint"! Dans le premier cas, je détruis ce que j'aime pour ma satisfaction. J'ose croire qu'il n'en va pas de même dans le second exemple.
Cette confusion est particulièrement manifeste dans la langage religieux, elle est un obstacle majeur pour comprendre le message de Jésus.
Ainsi en va-t-il du mot "miracle". Dernièrement, dans le journal, en première page, une grande photo intitulée: "Miracle! La voiture est coupée en deux, le conducteur sort indemne". Pour ce reporter - comme pour la majorité d'entre nous - le miracle est un événement extraordinaire, inouï, incompréhensible, inexplicable.
Il va de soi que si nous lisons les Evangiles et les miracles de Jésus avec une telle clé de lecture, ceux-ci deviennent non seulement incroyables mais obstacles à la foi pour l'homme quelque peu rationnel. Alors qu'ils veulent être un stimulant à la foi, les miracles deviennent une entrave.
Les récits de miracles dans les Evangiles ne sont pourtant en rien des événements extraordinaires ni des preuves de la divinité de Jésus; ils sont porteurs d'un message transmis sous forme de signe. Autrement dit, les miracles de Jésus sont des faits de vie parfois tout ordinaires et naturels mais, exprimés dans un langage symbolique, ils sont porteurs d'un enseignement et d'une Bonne Nouvelle. Ne prenons qu'un exemple. Les évangélistes rapportent que Jésus marche sur les eaux et calme la tempête. Pour ma part, je ne peux imaginer Jésus marchant les pieds flottant sur l'eau. Cela relève de la magie. Pour les hommes de l'époque, la mer était le refuge des puissances maléfiques, des forces du mal; ils voyaient donc dans cette image l'expression de la victoire de Jésus sur le mal et la mort.
Si on nous avait appris à lire les Evangiles et les Ecritures, non pas comme un recueil de faits extraordinaires mais en les considérant comme des signes, même les plus incrédules d'entre nous, même ceux qui vivent dans la peur et l'épreuve auraient pu y découvrir un message de vie, d'espérance, une Bonne Nouvelle pour tous les hommes de tous les temps.
Ne serait-il pas heureux que nous réapprenions à lire les Ecritures de cette façon ? Elles deviendraient certainement une source

G. Lamotte


Concert exceptionnel d'un chœur bandouriste ukrainie

C'est le vendredi 24 août 2001, en l'Eglise abbatiale Saint-Berthuin que vous aurez le plaisir de découvrir le chœur et orchestre ukrainien composé d'une trentaine de musiciennes et chanteuses venues de LVIV, près des Carpates. Concert d'une rare qualité proposé gracieusement par la Capella DZVINHA, en tournée dans notre pays, à l'initiative de l'amicale belgo-ukrainienne d'Yvoir, afin de récolter des fonds en soutien à diverses œuvres humanitaires de leur pays marqué notamment, on le sait, par le drame de Tchernobyl.
Ce chœur est né officiellement en 2000, sous l'impulsion de Madame Solomko, professeur de musique à LVIV. Mais ces artistes ne sont pas des débutantes, puisqu'elles sont toutes instrumentistes et chanteuses depuis leur plus tendre enfance dans diverses chorales de LVIV et notamment dans la Capella DZVINOTCHOK qui s'est déjà produite plusieurs fois en Belgique. La bandoura dont elles jouent est un instrument typique du folklore ukrainien, qui appartient à la famille de la guitare et de la harpe. Elle comporte entre 54 et 65 cordes chromatiques. Son origine est cosaque. Les musiciens et chanteurs, désireux de faire connaître l'art et les traditions de leur région proposeront également de l'artisanat à la vente, au terme du concert. Vos dons permettront principalement de venir en aide aux orphelinats de LVIV et au sanatorium Kosiv de Smoda-Kosiv. Quand l'art peut venir en aide pour surmonter les difficultés locales, les musiciens se mobilisent. Gageons que le public malonnois, lui aussi, saura se laisser charmer par le programme de cette soirée, riche de solidarité tout autant que de plaisir partagé.

Michel Behin